Le big trip de Brolito & Ramutxo

¡Holà CHILE! Après avoir passé la frontière argentino/chilienne et une magnifique Cordillère des Andes enneigée, nous voici à Puerto Varas une ville côtière réputée pour sa douceur de vivre. Effectivement, après un rapide changement à Puerto Montt, grande ville sans âme, nous arrivons dans une petite bourgade propre et calme. Cela change vraiment de l’Argentine, de ses klaxons et ses poubelles éventrées le long des rues.
Seul petit hic, il fait un temps de chiotte ! Nous posons nos sac à dos dans une auberge qui ne casse pas trois pattes à un canard et partons explorer la ville. De jolies boutiques (j’entends des articles « potables ») et nous découvrons avec surprise la « Casa de Pablo Fierro ». Au bord de l’eau, se dresse une étrange bâtisse mêlée à une horloge géante. Un bus magique est déposé devant la porte accompagné de bric-à-brac, il ne m’en faut pas plus pour tirer Rémi devant la porte d’entrée.
Une fois à l’intérieur nous découvrons un dédale d’objets d’antan (téléphone, tourne-disque …) et des milliers de mots d’amour de passants sur les murs. Ce peintre extravagant compile les dons des

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Holà Po !

October 23, 2017

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Puerto Varas, Chili

¡Holà CHILE! Après avoir passé la frontière argentino/chilienne et une magnifique Cordillère des Andes enneigée, nous voici à Puerto Varas une ville côtière réputée pour sa douceur de vivre. Effectivement, après un rapide changement à Puerto Montt, grande ville sans âme, nous arrivons dans une petite bourgade propre et calme. Cela change vraiment de l’Argentine, de ses klaxons et ses poubelles éventrées le long des rues.
Seul petit hic, il fait un temps de chiotte ! Nous posons nos sac à dos dans une auberge qui ne casse pas trois pattes à un canard et partons explorer la ville. De jolies boutiques (j’entends des articles « potables ») et nous découvrons avec surprise la « Casa de Pablo Fierro ». Au bord de l’eau, se dresse une étrange bâtisse mêlée à une horloge géante. Un bus magique est déposé devant la porte accompagné de bric-à-brac, il ne m’en faut pas plus pour tirer Rémi devant la porte d’entrée.
Une fois à l’intérieur nous découvrons un dédale d’objets d’antan (téléphone, tourne-disque …) et des milliers de mots d’amour de passants sur les murs. Ce peintre extravagant compile les dons des

passants et son esprit créatif pour aire immerger un endroit rempli de bonnes vibrations. Nous avons de la chance, il est dans la maison en train d’expliquer au visiteur le pourquoi du comment. Nous n’aurons pas le temps de lui adresser un mot mais nous lui écrirons un gentil message sur un de ses tableaux pour marquer notre passage.
Une fois rentrés à l’auberge, nous faisons le point. Si nous restons ici nous n’aurons pas le temps d’aller à Ushuaia, si nous partons demain matin cela devient envisageable. Rémi semble très motivé à l’idée de découvrir la Terre de Feu, moi un peu moins d’après ce que j’ai pu lire. Nous rencontrons un couple de Français de Haute-Savoie avec qui le feeling passe de suite. On boit un verre, on échange nos anecdotes et la décision est prise. Nous partons le lendemain pour Ushuaia. Ici une fois le tour de la ville effectué il n’y a pas grande chose à faire par mauvais temps (nous étions venus pour voir les volcans qui se cachent dans les nuages). Les bus qui desservent Ushuaia ne partent pas tous les jours, nous sautons donc sur l’occasion.
Après une petite soirée posée et quelques ronflements hors normes de nos voisins de lits, nous montons dans un bus pour, tenez-vous bien, 29h de bus ! Nous avons fait des provisions mais nous sommes un peu déçus du confort. Fini les transports argentins cinq étoiles ! Bon, nous faisons court mais le voyage a été long, moins horrible que ce que je pensais mais long. Aucuns regrets d’avoir quitté un peu précipitamment cette zone du Chili.

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