Le big trip de Brolito & Ramutxo

Le départ a donc été avancé de 4 jours. Nous nous installons pour 24 heures de bus en direction de San Pedro de Atacama au nord du Chili, à la frontière de la Bolivie. Autant de temps dans un bus, cela ne nous fait plus peur. Nous regrettons tout de même le confort des bus argentins qui sont vraiment haut dessus ! Nous découvrons à travers les vitres de vastes étendues de sable et de terres ocres. Quel relief particulier et quelle terre aride ! Seuls quelques mineurs et grosses machines peuplent ces reliefs sans fin. Aucunes âmes censées ne pourraient y poser ses valises. L’argent doit forcément motiver ces survivants de l’extrême.
Un petit arrêt d’une heure dans la ville d’Antofagasta nous permet juste de fumer le dernier petit pétard offert par Xavier afin que les dernières heures de voyage glissent sur nous. On se met à rire en regardant les « petits » Chiliens courir partout avec leur style d’une autre époque (santiagues, jeans trop court, chemin en velours…).
Nous y voilà, 24 heures plus tard nous arrivons dans ce petit village

mgxcabrol

51 chapters

16 Apr 2020

Changement de décors

November 23, 2017

|

San Pedro de Atacama, Chili

Le départ a donc été avancé de 4 jours. Nous nous installons pour 24 heures de bus en direction de San Pedro de Atacama au nord du Chili, à la frontière de la Bolivie. Autant de temps dans un bus, cela ne nous fait plus peur. Nous regrettons tout de même le confort des bus argentins qui sont vraiment haut dessus ! Nous découvrons à travers les vitres de vastes étendues de sable et de terres ocres. Quel relief particulier et quelle terre aride ! Seuls quelques mineurs et grosses machines peuplent ces reliefs sans fin. Aucunes âmes censées ne pourraient y poser ses valises. L’argent doit forcément motiver ces survivants de l’extrême.
Un petit arrêt d’une heure dans la ville d’Antofagasta nous permet juste de fumer le dernier petit pétard offert par Xavier afin que les dernières heures de voyage glissent sur nous. On se met à rire en regardant les « petits » Chiliens courir partout avec leur style d’une autre époque (santiagues, jeans trop court, chemin en velours…).
Nous y voilà, 24 heures plus tard nous arrivons dans ce petit village

très touristique au milieu de nulle part. Nous avons entendu beaucoup de négatif sur San Pedro de Atacama or à première vue nous sommes séduits. Quasiment tout le village est fait d’adobe (terre rouge) et avec la lumière de la fin de journée cela confer une atmosphère très particulière comme si le soleil venait nous illuminer notre peau couleur pêche.
Il fait chaud encore chaud, nous partons à la recherche notre hostal. Après quelques détours, nous y voici et quelle déception après le confort de Santiago. Nous sommes 6 dans une minuscule chambre. Le plafond en polystyrène est à 15 cm de mon nez une fois allongée dans le lit. Nous déchantons très vite, au milieu du désert on ne trouve que le strict minimum, c’est comme ça, au dodo !
Le lendemain après avoir échangé avec des Australiens, Argentins et Chiliens de l’hostal nous partons à la découverte du village et la recherche de tours organisés. En effet, ici il est quasiment indispensable de partir accompagnés tant les distances sont longues et les lieux d’intérêts difficiles d’accès. Bon, on s’était dit qu’on ne le referait plus après Punta Tombo en Argentine mais nous y voilà, encore une fois pris au piège.
Ce week-end c’est la fête du village, des animations envahissent les rues, nous aimons San Pedro de Atacama c’est dit ! Sur les conseils de mon père nous allons à l’agence Flamengo. Super feeling avec la vendeuse, petite négociation tarifaire, nous achetons deux tours. Le premier part le jour même à 16h vers la Valle de la Luna, le second

le lendemain pour Piedras Rojas. Tout cela pour la « modique » somme de 130 euros, aoutch ça pique !
Une fois un véritable expresso avalé (cela faisait tellement longtemps, nous sommes abonnés au café soluble depuis plus de deux mois) nous nous rendons au point de rendez-vous. Une fois embarqués dans un minibus de 16 personnes direction Valle de la Luna.
Son nom vient du fait que ce désert ressemblerait aux cratères de la lune. C’est somptueux et dire que nous voulions initialement y aller à vélo ! Terre aride, chaleur à crever, poussière, voici le décor. Notre petit groupe se dirige au sein de cavités étranges où nous passons difficilement, tous bien courbés. Nous faisons vite connaissance avec trois Françaises (deux Bretonnes et une Lyonnaise) très sympas. Nous errons dans ces lieux pour finir la journée en beauté. Notre guide, super pro au passage, nous conduit en haut d’une dune où nous assisterons à un magnifique coucher de soleil venté avec un

verre de jus de pastèque à la main. Nous donnons rendez-vous aux filles pour le tour de demain en espérant que cela se déroule aussi bien. On peut le dire, nous sommes un petit peu réconciliés avec les excursions.
Rendez-vous le lendemain matin devant notre hostal pour une grosse journée d’excursion entre lagunes, flamands roses et pierres rouges. Nous retrouvons nos copines de la veille et un nouveau guide peu aimable. Mince … on ne part pas sur les mêmes bases que la veille. Les photos en diront plus que les mots sur cette journée. De belles découvertes de la faune et la flore chilienne, des rigolades avec les filles, des montées à plus de 4 200 mètres et la faim qui me terrasse. Il est 15h30 et nous n’avons toujours pas déjeuné. Je me prends la tête avec le guide (pour changer) mais heureusement le chauffeur « super Roberto » détend l’atmosphère. Nous arrêtons le minibus dans un endroit assez minable pour manger notre piquenique. Nous finirons par en rire, c’est le mieux je pense.
La journée est épuisante, les montées en altitude me fatiguent sacrément, les prémices d’une nouvelle migraine me guettent… Je ne me trompe pas, une fois arrivés à l’hostal je vais me coucher, il est 18h30. Rémi me réveillera à 21h pour manger et faire nos sacs, nous partons à 3 heures du matin pour la Bolivie. Nous échangeons nos numéros avec les Bretonnes, un super feeling est passé, on ne sait jamais ça peut être sympa la Bretagne ah ah ah.
Finalement, un sentiment mitigé sur le Chili. De beaux paysages, une faune incroyable, de très longues distances, une population pas très accueillante et une gastronomie au ras des pâquerettes.

Contact:
download from App storedownload from Google play

© 2025 Travel Diaries. All rights reserved.