Le big trip de Brolito & Ramutxo

Jour de repos. Nous décidons pour notre unique jour de repos non pas de faire la grasse mat mais de partir explorer à 2h30 au sud de la Calandria Punta Tombo. Ce petit bout de terre accueille chaque année de septembre à mars la plus grande colonie au monde de manchots de Magellan (environs 250 000). Ce petit être de 40cm de haut a particulièrement attiré mon attention. En effet, Rémi ce sont les baleines et on va dire que moi ce sont les manchots donc à mon tour d’avoir les yeux qui brillent ! Pour rappel, nous sommes dans une ferme située à plus de 12kms de toute civilisation. De ce fait, compliqué pour nous de louer une voiture ne serait-ce que pour se rendre à l’agence de loc. Car dès que nous le pouvons, nous préférons découvrir les choses par nous-mêmes quitte à parfois passer à côté d’explications de guides mais vraiment l’effet groupe ce n’est pas notre truc ! Flûte comme dirait l’autre, sur ce coup nous n’avons pas trop le choix. Après que Daniel ait contacté une agence locale pour réserver un « tour », nous nous tenons prêts à partir en excursion au sein d’un groupe de 16 personnes en minivan, youpi ! Bon on ne va pas vous mentir, l’effet « sortie scolaire » m’irise les poils. Après un arrêt au sein d’un musée paléontologique sans aucun intérêt pour moi (et pas seulement, un couple de roots français acquiesce mon analyse) nous arrivons ENFIN sur les lieux. A peine terminé le piquenique sur le parking, une petite bestiole haute comme trois pommes s’approche d’un pas vacillant… Il y en a partout ! Deux pas de plus dans le par cet nous tombons sur une floppée. Il y en a dans leur nid sec creusé dans la terre, dans l’océan, sur la terre rouge des côtes. Ils s’égosillent en nous faisant penser à des ânes pour retrouver leur partenaire. En effet, après plus de 6 mois en solitaire dans les eaux atlantiques les manchots se donnent rendez-vous sur cette bande de terre. Le but du jeu est de retrouvé son partenaire parmi les 250 000 âmes mais aussi de retrouver le nid élaboré l’année précédente pour y déposer deux petits œufs qui mettront 40 jours à éclore. Les manchots sont monogames et fidèles (God !) et retrouvent à chaque rencontre leur partenaire. Mais les observer se gigoter et s’esclaffer au sol comme de bons saucissons de chez Nanard nous fait mourir de rire ! Entre les gif, les rewind et autres effets vidéos nous passons 2h à les observer bousculés par un vent patagonique à d’écorner les cocus ! Il est temps de partir, la récréation est terminée les enfants. Nous remontons dans notre « combi » direction Gaiman.
Ville galloise, elle a construit sa réputation sur le service du thé traditionnel accompagné de pas moins de 7 pâtisseries ! Alors bon, moi et la pâtisserie ça a toujours été une grande histoire d’amour de même pour Ramutxo mais la pâtisserie argentine on passe volontiers notre tour. De plus quand on nous annonce que l’« excursion » est en supplément et que nous disposons de 40 minutes. Jean-Mich Disneyland salut !

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Ces petites bestioles

October 06, 2017

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Punta Tombo, Argentine

Jour de repos. Nous décidons pour notre unique jour de repos non pas de faire la grasse mat mais de partir explorer à 2h30 au sud de la Calandria Punta Tombo. Ce petit bout de terre accueille chaque année de septembre à mars la plus grande colonie au monde de manchots de Magellan (environs 250 000). Ce petit être de 40cm de haut a particulièrement attiré mon attention. En effet, Rémi ce sont les baleines et on va dire que moi ce sont les manchots donc à mon tour d’avoir les yeux qui brillent ! Pour rappel, nous sommes dans une ferme située à plus de 12kms de toute civilisation. De ce fait, compliqué pour nous de louer une voiture ne serait-ce que pour se rendre à l’agence de loc. Car dès que nous le pouvons, nous préférons découvrir les choses par nous-mêmes quitte à parfois passer à côté d’explications de guides mais vraiment l’effet groupe ce n’est pas notre truc ! Flûte comme dirait l’autre, sur ce coup nous n’avons pas trop le choix. Après que Daniel ait contacté une agence locale pour réserver un « tour », nous nous tenons prêts à partir en excursion au sein d’un groupe de 16 personnes en minivan, youpi ! Bon on ne va pas vous mentir, l’effet « sortie scolaire » m’irise les poils. Après un arrêt au sein d’un musée paléontologique sans aucun intérêt pour moi (et pas seulement, un couple de roots français acquiesce mon analyse) nous arrivons ENFIN sur les lieux. A peine terminé le piquenique sur le parking, une petite bestiole haute comme trois pommes s’approche d’un pas vacillant… Il y en a partout ! Deux pas de plus dans le par cet nous tombons sur une floppée. Il y en a dans leur nid sec creusé dans la terre, dans l’océan, sur la terre rouge des côtes. Ils s’égosillent en nous faisant penser à des ânes pour retrouver leur partenaire. En effet, après plus de 6 mois en solitaire dans les eaux atlantiques les manchots se donnent rendez-vous sur cette bande de terre. Le but du jeu est de retrouvé son partenaire parmi les 250 000 âmes mais aussi de retrouver le nid élaboré l’année précédente pour y déposer deux petits œufs qui mettront 40 jours à éclore. Les manchots sont monogames et fidèles (God !) et retrouvent à chaque rencontre leur partenaire. Mais les observer se gigoter et s’esclaffer au sol comme de bons saucissons de chez Nanard nous fait mourir de rire ! Entre les gif, les rewind et autres effets vidéos nous passons 2h à les observer bousculés par un vent patagonique à d’écorner les cocus ! Il est temps de partir, la récréation est terminée les enfants. Nous remontons dans notre « combi » direction Gaiman.
Ville galloise, elle a construit sa réputation sur le service du thé traditionnel accompagné de pas moins de 7 pâtisseries ! Alors bon, moi et la pâtisserie ça a toujours été une grande histoire d’amour de même pour Ramutxo mais la pâtisserie argentine on passe volontiers notre tour. De plus quand on nous annonce que l’« excursion » est en supplément et que nous disposons de 40 minutes. Jean-Mich Disneyland salut !

Nous déclinons gentiment l’invitation et en profitons pour découvrir ce petit village très conseillé par les habitants de la Patagonie. Bon à vrai dire, rien « del otro mundo » comme ils disent. Afin si, on comprend pourquoi, de la verdure ! Enfin un peu de vert et d’eau qui manquent cruellement à ces terres arides. On finira par s’acheter des petites « facturas » à la boulangerie du quoi et les déguster sur une balançoire. Et oui, nous nous répétons sans cesse « soit le voyage dure 4 mois et on le vit comme des Américains, soit on tire au max mais il va falloir faire des choix ». La réponse est toute trouvée d’ailleurs nos pantalons commencent à être de plus en plus amples, gracias dios ! !
Note à nous-mêmes : ne plus JAMAIS prendre de tours organisés, nunca mas !

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