Le big trip de Brolito & Ramutxo

Nous arrivons au petit matin dans une ville brumeuse et froide. Je fais vite le lien avec la Bolivie. Sur les guides Huaraz est comparée à Chamonix, alors vraiment il faut m’expliquer le lien car à première vue il n’y en a aucun. Certes il y a des départs de randonnées vers la cordillère blanche, réputée dans le continent, mais rien de plus. La température est saisissante à la descente du bus, le froid montagnard est de retour. Je passe aux toilettes deux minutes et quand j’en ressors je voix les garçons entrain de discuter avec un petit monsieur. Ce dernier est un guide et souhaite nous vendre un tour. Ce soir nous dormons à 1 heure 30 d’ici afin d’être plus au calme que dans cette grande ville sale et bruyante. De ce fait, cela peut-être une bonne option de visiter un site depuis Huaraz puis un autre depuis Caraz.
Nous signons pour une excursion d’une journée au glacier Pastoruri. Notre guide nous conduit dans un café pour prendre notre petit-déjeuner, il est 7 heures et j’ai la tête dans le c**. Nous déterminons le prix et le nombre de touristes (15 au total avec nous). Nous passons déposer nos affaires à l’agence et montons dans le bus attitré. Euh … nous ne sommes pas 15 mais 25 personnes ! Encore une fois publicité mensongère, je suis vraiment fatiguée et déçue par le sens du service du continent en général. Je ne suis plus l’étudiante insouciante qui se fiche de tout mais une jeune femme assez exigeante car je suis exigeante envers moi-même et je ne jette pas mon argent par les fenêtres. La très longue journée se passe péniblement. Nous sommes tous les trois assis au fond du bus, serrés comme des sardines. Nous faisons deux arrêts à des soi-disant lagunes sans charme avec un arrêt pipi dans un restaurant-bar où nous devons réserver et payer en avance nos déjeuners qui seront pris à notre retour du glacier. Nous sommes à 4 200 mètres et je commence déjà à sentir les effets désagréables de l’altitude. Je suis fatiguée et j’ai du mal à respirer. Nous reprenons la route sous une fine pluie et un froid glacial. Nous arrivons à la base du glacier à 4 800 mètres, je suis épuisée. Pour la petite info, ce glacier est censé disparaitre d’ici 8 ans à la suite du réchauffement climatique. Deux options s’offrent à nous, faire les 200 mètres de dénivelés et 30 minutes de montée à pied ou bien à cheval. Pour ma part le choix est vite fait, je redoute tellement une migraine que je minimise au maximum mes efforts d’autant plus que nous avons une nuit dans le bus derrière nous. Les garçons prennent le sentier, j’attends gentiment qu’un cheval soit disponible mais c’est la foire (comme d’habitude dirais-je). Une fois montée, je n’ai pas de force et le cheval accélère le rythme. Entre la fatigue et le reste j’ai peur, je demande à la dame qui m’accompagne d’arrêter de l’exciter avec ses cris bizarres mais elle ne m’écoute pas, je m’énerve et demande à descendre. Elle refuse. Sérieusement elle refuse car elle a peur que je ne la paie pas, ils sont vraiment tarés et insupportables ! Je croise les garçons qui finalement ont cédé. A cette altitude le moindre effort prend des proportions énormes. Une fois en haut à 5 000 mètres, il nous reste 10 minutes de marche lente pour s’approcher du glacier. J’y vais pas à pas et cela me coute, je regrette presque d’avoir choisi cette excursion.
Une fois arrivée et après une enguelade avec Rémi, rien d’extraordinaire. Il est vrai qu’après avoir vu le Perito Moreno il est difficile de faire mieux. Un petit peu de glace et de neige mais surtout presque pas d’air. Le guide nous a indiqué qu’il ne fallait pas rester plus de 20 minutes à cette altitude afin d’éviter tous risques. Déjà que je n’ai pas envie de voir Rémi qui m’a vraiment énervée, je ne vais pas m’éterniser face à un paysage assez quelconque (pour quelqu’un qui vit à la montagne). Je prends le chemin du retour à pied et à très lente allure, je suis sans forces et une pluie neigeuse commence à tomber. Trente minutes plus tard me voici en bas, je me refugie dans le bus et avale un cachet contre la migraine en prévention. Les garçons arrivent un peu plus tard, je ne décroche pas un mot du trajet, j’en ai vraiment marre à ce moment là et je n’ai qu’une envie c’est d’être chez moi, tranquille, sans personnes et au chaud. Notre arrêt déjeuner se fait à 16 heures au restaurant de l’aller. Il fait un froid de chien. Nous finissons par arriver à Huaraz après un trajet interminable à 18h30. Je ne manque pas de signaler à la patronne de l’agence le manque de professionnalisme et les messages mensongers vendus mais je crois que lui importe plus la première fois où elle est allée faire caca que mes remarques.
Il faut encore prendre un van direction Caraz. Il pleut et il faut froid, je prends vraiment sur moi à ce moment-là. Nous sommes assis entre nos gros sacs à dos au fond du mini trafic, je travaille ma respiration pour supporter le moment. J’accumule une grosse fatigue depuis quelques jours. Le trajet est long à travers les dos d’ânes qui me font mal aux dos et le fait que je suis toujours énervée contre Rémi. Nous finissons par arriver en pleine nuit noire à Caraz. Vite nous trouvons notre hôtel, je me douche et au lit.

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Du soleil au froid ...

January 11, 2018

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Huaraz, Pérou

Nous arrivons au petit matin dans une ville brumeuse et froide. Je fais vite le lien avec la Bolivie. Sur les guides Huaraz est comparée à Chamonix, alors vraiment il faut m’expliquer le lien car à première vue il n’y en a aucun. Certes il y a des départs de randonnées vers la cordillère blanche, réputée dans le continent, mais rien de plus. La température est saisissante à la descente du bus, le froid montagnard est de retour. Je passe aux toilettes deux minutes et quand j’en ressors je voix les garçons entrain de discuter avec un petit monsieur. Ce dernier est un guide et souhaite nous vendre un tour. Ce soir nous dormons à 1 heure 30 d’ici afin d’être plus au calme que dans cette grande ville sale et bruyante. De ce fait, cela peut-être une bonne option de visiter un site depuis Huaraz puis un autre depuis Caraz.
Nous signons pour une excursion d’une journée au glacier Pastoruri. Notre guide nous conduit dans un café pour prendre notre petit-déjeuner, il est 7 heures et j’ai la tête dans le c**. Nous déterminons le prix et le nombre de touristes (15 au total avec nous). Nous passons déposer nos affaires à l’agence et montons dans le bus attitré. Euh … nous ne sommes pas 15 mais 25 personnes ! Encore une fois publicité mensongère, je suis vraiment fatiguée et déçue par le sens du service du continent en général. Je ne suis plus l’étudiante insouciante qui se fiche de tout mais une jeune femme assez exigeante car je suis exigeante envers moi-même et je ne jette pas mon argent par les fenêtres. La très longue journée se passe péniblement. Nous sommes tous les trois assis au fond du bus, serrés comme des sardines. Nous faisons deux arrêts à des soi-disant lagunes sans charme avec un arrêt pipi dans un restaurant-bar où nous devons réserver et payer en avance nos déjeuners qui seront pris à notre retour du glacier. Nous sommes à 4 200 mètres et je commence déjà à sentir les effets désagréables de l’altitude. Je suis fatiguée et j’ai du mal à respirer. Nous reprenons la route sous une fine pluie et un froid glacial. Nous arrivons à la base du glacier à 4 800 mètres, je suis épuisée. Pour la petite info, ce glacier est censé disparaitre d’ici 8 ans à la suite du réchauffement climatique. Deux options s’offrent à nous, faire les 200 mètres de dénivelés et 30 minutes de montée à pied ou bien à cheval. Pour ma part le choix est vite fait, je redoute tellement une migraine que je minimise au maximum mes efforts d’autant plus que nous avons une nuit dans le bus derrière nous. Les garçons prennent le sentier, j’attends gentiment qu’un cheval soit disponible mais c’est la foire (comme d’habitude dirais-je). Une fois montée, je n’ai pas de force et le cheval accélère le rythme. Entre la fatigue et le reste j’ai peur, je demande à la dame qui m’accompagne d’arrêter de l’exciter avec ses cris bizarres mais elle ne m’écoute pas, je m’énerve et demande à descendre. Elle refuse. Sérieusement elle refuse car elle a peur que je ne la paie pas, ils sont vraiment tarés et insupportables ! Je croise les garçons qui finalement ont cédé. A cette altitude le moindre effort prend des proportions énormes. Une fois en haut à 5 000 mètres, il nous reste 10 minutes de marche lente pour s’approcher du glacier. J’y vais pas à pas et cela me coute, je regrette presque d’avoir choisi cette excursion.
Une fois arrivée et après une enguelade avec Rémi, rien d’extraordinaire. Il est vrai qu’après avoir vu le Perito Moreno il est difficile de faire mieux. Un petit peu de glace et de neige mais surtout presque pas d’air. Le guide nous a indiqué qu’il ne fallait pas rester plus de 20 minutes à cette altitude afin d’éviter tous risques. Déjà que je n’ai pas envie de voir Rémi qui m’a vraiment énervée, je ne vais pas m’éterniser face à un paysage assez quelconque (pour quelqu’un qui vit à la montagne). Je prends le chemin du retour à pied et à très lente allure, je suis sans forces et une pluie neigeuse commence à tomber. Trente minutes plus tard me voici en bas, je me refugie dans le bus et avale un cachet contre la migraine en prévention. Les garçons arrivent un peu plus tard, je ne décroche pas un mot du trajet, j’en ai vraiment marre à ce moment là et je n’ai qu’une envie c’est d’être chez moi, tranquille, sans personnes et au chaud. Notre arrêt déjeuner se fait à 16 heures au restaurant de l’aller. Il fait un froid de chien. Nous finissons par arriver à Huaraz après un trajet interminable à 18h30. Je ne manque pas de signaler à la patronne de l’agence le manque de professionnalisme et les messages mensongers vendus mais je crois que lui importe plus la première fois où elle est allée faire caca que mes remarques.
Il faut encore prendre un van direction Caraz. Il pleut et il faut froid, je prends vraiment sur moi à ce moment-là. Nous sommes assis entre nos gros sacs à dos au fond du mini trafic, je travaille ma respiration pour supporter le moment. J’accumule une grosse fatigue depuis quelques jours. Le trajet est long à travers les dos d’ânes qui me font mal aux dos et le fait que je suis toujours énervée contre Rémi. Nous finissons par arriver en pleine nuit noire à Caraz. Vite nous trouvons notre hôtel, je me douche et au lit.

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