Il est 7h30 et nous voici dans un minibus de 12 personnes prêts à partir pour la ville de Hidroelectrica située à 6 heures de route. Nous sommes les derniers à arriver au point de départ, mince il ne reste que deux places devant et une au fond. Rémi et moi nous asseyons devant à côté de ce chauffeur qui ne dépasse pas les 20 ans et trois poils au menton. Le voyage est long, le chauffeur nous fait écouter cette horrible musique andine qui n’a aucun intérêt. J’aime beaucoup découvrir de nouveaux styles de musique mais là, vraiment, « no puedo » ! Après deux arrêts pipi et déjeuner nous arrivons au point de départ de la marche. Le trajet était beaucoup moins impressionnant que dans mes souvenirs de 2012. Le chauffeur n’est pas si mauvais même s’il a des goûts musicaux de chiottes.
Depuis Hidroelectrica, nous avons une marche de 2 heures 30 pour arriver à Aguascalientes. Nous longeons la ligne de fer qui mène le train (hors de prix) jusqu’à cette ville. Le trajet est agréable et plat par contre il y a un monde fou derrière et devant nous, cela me change de ma dernière venue. Le pas est rapide avec les garçons, je suis à la limite de trottiner mais bon cela ne me fait pas de mal, le sport me manque tant. Nous arrivons à Aguasacalientes au bout de 1h45, temps record ! Comme dans mes souvenirs, cette ville implantée au milieu de la forêt est comme une épine
mgxcabrol
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16 Apr 2020
January 05, 2018
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Machu Picchu, Pérou
Il est 7h30 et nous voici dans un minibus de 12 personnes prêts à partir pour la ville de Hidroelectrica située à 6 heures de route. Nous sommes les derniers à arriver au point de départ, mince il ne reste que deux places devant et une au fond. Rémi et moi nous asseyons devant à côté de ce chauffeur qui ne dépasse pas les 20 ans et trois poils au menton. Le voyage est long, le chauffeur nous fait écouter cette horrible musique andine qui n’a aucun intérêt. J’aime beaucoup découvrir de nouveaux styles de musique mais là, vraiment, « no puedo » ! Après deux arrêts pipi et déjeuner nous arrivons au point de départ de la marche. Le trajet était beaucoup moins impressionnant que dans mes souvenirs de 2012. Le chauffeur n’est pas si mauvais même s’il a des goûts musicaux de chiottes.
Depuis Hidroelectrica, nous avons une marche de 2 heures 30 pour arriver à Aguascalientes. Nous longeons la ligne de fer qui mène le train (hors de prix) jusqu’à cette ville. Le trajet est agréable et plat par contre il y a un monde fou derrière et devant nous, cela me change de ma dernière venue. Le pas est rapide avec les garçons, je suis à la limite de trottiner mais bon cela ne me fait pas de mal, le sport me manque tant. Nous arrivons à Aguasacalientes au bout de 1h45, temps record ! Comme dans mes souvenirs, cette ville implantée au milieu de la forêt est comme une épine
dans la main, aucun rapport avec l’environnement quel dommage mais j’aperçois des efforts pour trier et ramasser les ordures. Nous regagnons notre hostal un peu fatigués. Demain départ à 4 heures 30, de ce fait nous profitons de cette immense chambre pour regarder un film et aller diner rapidement dans un restaurant proche.
Le réveil sonne à 4 heures, ça pique ! Nous nous préparons sans trop bavarder. Nous sommes encore dans les bras de morphée. Une fois dehors, un monde fou fait la queue pour acheter des billets de bus. En effet, l’accès au Machu Picchu se fait par deux voies, soit à pied après 1 heures 30 de pente ardue soit en bus après quelques virages en lacets. Pour moi, il est hors de question de faire cela en bus. Qu’est ce que cela peut me mettre hors de moi l’accès de masse à des sites naturels comme celui-ci. Je pense sincèrement qu’il faut se gagner l’accès à des endroits comme le Machu Picchu pour pouvoir en apprécier la beauté. L’effort et la difficulté rendent les lieux encore plus beaux. Une fois arrivés au pont en contrebas de
la ville, une belle file d’attente se dessine. Il faut montrer patte blanche avant de monter. C’est parti pour une belle grimpette à 5 heures du matin à travers la végétation encore humide. Le soleil se lève, nous attendons le bruit de l’eau, que c’est beau. Note à moi-même : se lever aux aurores, il n’y a que du bon. La montée est rude, nous perdons Lionel qui ne trouve plus son souffle mais ce n’est pas le seul. Les gens sont arrêtés par-ci par-là à bout de souffle. Je grimpe bien, je commence à connaitre mon corps et mon souffle, Rémi me félicite. Une fois arrivés en haut, il y a déjà un monde fou. Les bus sont arrivés avant nous, les gens parlent forts, les vendeurs ambulants nous sautent dessus. Le monde devient fou et j’ai de plus en plus de mal à assister à cela. D’ailleurs ceci me fait réfléchir à notre éventuelle installation en Ariège, je crois que le calme et la nature me font plus de bien que d’assister à la marche folle de ce monde. Une fois Lionel retrouvé, nous entrons dans le site. Comme dans mes souvenirs l’endroit est fabuleux, vierge de tout et puissant, je ressens comme une énergie particulière. Nous arpentons les lieux, le temps de faire quelques photos et la pluie commence à tomber. Nous nous abritons sous une maisonnette pour petit-déjeuner, la pluie s’intensifie de plus en plus et les visiteurs
s’accumulent. Nous continuons à nous balader dans cette vaste cité mais la pluie est vraiment forte. Nous sommes trempés de la tête au pied, nous prenons le chemin retour jusqu’à Aguascalientes. Une fois sur les lieux, nous décidons d’entamer la descente vers Hidroelectrica pour retrouver notre bus retour. Nous sommes vraiment en avance, nous allons boire un café dans un petit camping ecolo en bord de voie. Une fois à l’intérieur nous découvrons deux petits chats et deux petits enfants Valentina et Martin. Ils se joignent à nous pour jouer et nous poser des centaines de questions. J’adore la curiosité des petits enfants. Après cette pause méritée, nous continuons notre chemin. Je commence à être fatiguée entre la montée matinale et la descente trempe. Je veux absolument arriver à temps dans notre bus afin de ne pas être assise à l’avant, j’ai encore mal au dos du trajet aller.
Il y a un monde fou à Hidroelectrica, au moins cent personnes en train d’attendre sur ce petit parking sous la pluie. Quelle organisation de m**** ! Cela me fait penser à mon travail et je crois que j’aime vraiment ce que je fais. Une fois notre chauffeur arrivé, en retard, et un changement de bus fait j’ai enfin une bonne place sur le côté. Par contre, Rémi est au milieu de nous trois sur un petit strapontin, bon courage pour les six heures de trajet retour. Une fois partis, nous prenons en chemin deux Français d’une cinquante d’année qui réalisent un voyage autour du monde. Deux vrais personnages, ils sentent l’alcool, se promènent avec un chat en cage et arborent un look entrain le sans-abri et le vieux rockeur. Lionel lance la conversation et celle-ci se terminera à notre arrivée à Cusco soit 6 heures plus tard. Autant dire que j’ai la tête comme un comptoir à gaz. Ils parlent fort et sur des sujets qui m’énervent plus ou moins, je fais la morte et je suis gênée pour les autres passagers du bus qui ont dû vivre ces heures comme un calvaire.
Une fois de retour à Cusco, nous allons récupérer nos affaires laissées dans l’hôtel numéro 1 pour aller à l’hôtel numéro 2, petite précision il fait une pluie battante, les rues sont inondées. Être au sec n’aura pas duré longtemps, nous revoilà complètement trempés mais contents. Après un diner vite avalé dans un bar de la ville, je m’endors comme une masse sur le lit, la journée a été longue.
Le lendemain, je rejoins les garçons chez le tatoueur après avoir fait les sacs. Eh oui, ils ne se sont pas dégonflés ! Le tatoueur a l’air très sympa, Lionel est sur le divan. Nous discutons de tout et de rien puis vient le tour de Rémi. Résultat top ! Il a un peu souffert mais la croix « chacana » et les trois petites montagnes sont superbes. Nous nous rendons au terminal pour prendre notre bus direction Nazca où nous arriverons le lendemain matin. Le bus est 4 étoiles, quel confort !
1.
Sacs à dos prêts !
2.
C'est parti, nous y sommes
3.
Holà Almagro
4.
Vamos pa’ Iguazu
5.
Las cataratas de Iguazu
6.
Buenos Aires : un dernier tour et puis s’en vont !
7.
Premiers pas dans la Pampa argentine
8.
L’air de la montagne
9.
Première journée OFF
10.
La péninsule du bout du monde
11.
HelpX à la chacra "La Calandria"
12.
Ces petites bestioles
13.
Péninsule de Valdès
14.
Coucou les hippies !
15.
Welcome la Suisse
16.
Holà Po !
17.
La Patagonie australe
18.
Bout du monde ?!
19.
Roadtrip en van !
20.
On pose les sacs à dos
21.
Changement de décors
22.
J'ai bien failli y passer.
23.
Changement de cap !
24.
Un petit tour et puis s'en vont
25.
Holà Mamita
26.
Costa caribena
27.
Nous avons trouvé le paradis
28.
On n'est pas des pigeons.
29.
Welcome to the jungle
30.
De l'air frais !
31.
Farniente total
32.
Aventure extrême
33.
Jamais un sans deux
34.
Voyager à trois
35.
Finir l'année en beauté
36.
Coucou le Pérou
37.
Machu Picchu 6 ans plus tard
38.
Vol au dessus de l'incroyable
39.
Oasis is good
40.
Du soleil au froid ...
41.
Une pause bien méritée
42.
Ave Papum !
43.
Beach, surf and chill
44.
Bienvenido en Ecuador !
45.
Baños, sports extrêmes ?
46.
L'Equateur, bof bof ...
47.
Lluvia, Lluvia, basta !
48.
La côté pacifique équatorienne
49.
Woofing surprise !
50.
Bienvenus en enfer !
51.
Bon beh ça y est, se acabo !
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