Après une bonne nuit, le soleil nous réveille à travers la fenêtre. J’ai proposé aux garçons de venir ici car Caraz est bien plus petit et tranquille que sa voisine Huaraz. Ce matin nous profitons de la chambre mais Rémi devient bougon sans raisons apparentes. Il ne m’en faut pas plus pour ne pas avoir envie de lui adresser la parole, pauvre Lionel au milieu de cela. Je pars chez l’esthéticienne du coin en moto taxis, cette dernière me dit de revenir vers midi. De retour à la chambre, je reste dans mon coin puis repars au salon de beauté. Quand j’arrive rien n’est prêt et la patronne semble faire la tête en me voyant. Super ! Elle décide de prendre sa pause déjeuner au moment où j’arrive, vraiment super ! Trente minutes plus tard, elle revient comme une fleur. Elle tire un rideau et m’assoit sur un fauteuil plein de miettes, je me demande comment va-t-elle m’épiler le derrière des cuisses sur un siège. La cire semble sortir d’un pot de peinture et sent le chocolat chimique. La séance est catastrophique, elle tire les bandes en tissus dans le sens du poil, bien entendu que comme cela il ne part pas ! Elle m’arrache un bout de peau en haut de la cuisse pendant que je suis avec la pince à épiler entrain de m’occuper de mon maillot, le grand n’importe quoi. Je pense que c’est ma pire séance d’épilation de l’histoire, je pars d’ailleurs avec un seul mollet épilé, je ne la supporte plus.
Je retrouve les garçons pour déjeuner. Rémi ne m’adresse pas la parole, je suis au bord du pétage de câble. Le temps que Lionel parte aux toilettes je lui demande des explications, il va falloir que je réfléchisse plus en détails sur nos échanges et mon comportement. Je ne sais pas quelle solution il faut y voir. Je me pose beaucoup de questions.
Nous avions prévu de partir visiter le canyon de XXX mais le temps se gâte. La pluie arrive vite et finit par nous convaincre d’aller squatter les canapés du hall de l’hôtel. Nous faisons un petit tour au musée du coin et prenons notre bus direction Trujillo où nous y arrivons le lendemain. Finalement, notre détour vers Caraz n’aura été d’aucuns intérêts car notre bus revient sur Huaraz afin de rejoindre Trujillo. Il y a des jours comme ça …