Durant notre trajet en bus, je fais plus amples connaissances avec l’Italienne et je vois rapidement que ce n’est pas le genre de personnage avec qui je vais m’éclater. Elle parle fort, râle et fait un peu le show. C’est dommage car le mec à l’air sympa mais je fais part à Rémi que je ne souhaite pas rester avec eux, il nous reste deux semaines et je pense avant tout à mon confort.
Un bus des années 30 nous dépose en bord de route. Le village est en contre-bas et parait tout petit. Nous commençons à avancer et l’Italienne (comme prévu) crie, fait la folle et demande un hôtel pas cher à tout vent, très bon moyen de se faire remarquer dans un tout petit village où tout le monde se connait. Nous arrivons en bord de plage après un premier échec à un hôtel bien trop cher tenu par une Américaine « impinable ». Nous rencontrons une jeune Equatorienne et un jeune Français en bord de plage. Ils nous expliquent qu’ici il n’y a presque rien et qu’il nous reste une seule option c’est de dormir à l’école de surf tenue par un ami. Sauf que cet ami n’a plus qu’une chambre de dispo (d’un côté c’est un signe pour nous séparer non ?!) mais le Français (Yohan) nous explique qu’il est en train de rénover une
mgxcabrol
51 chapters
16 Apr 2020
January 30, 2018
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Cabo San Lorenzo, Equateur
Durant notre trajet en bus, je fais plus amples connaissances avec l’Italienne et je vois rapidement que ce n’est pas le genre de personnage avec qui je vais m’éclater. Elle parle fort, râle et fait un peu le show. C’est dommage car le mec à l’air sympa mais je fais part à Rémi que je ne souhaite pas rester avec eux, il nous reste deux semaines et je pense avant tout à mon confort.
Un bus des années 30 nous dépose en bord de route. Le village est en contre-bas et parait tout petit. Nous commençons à avancer et l’Italienne (comme prévu) crie, fait la folle et demande un hôtel pas cher à tout vent, très bon moyen de se faire remarquer dans un tout petit village où tout le monde se connait. Nous arrivons en bord de plage après un premier échec à un hôtel bien trop cher tenu par une Américaine « impinable ». Nous rencontrons une jeune Equatorienne et un jeune Français en bord de plage. Ils nous expliquent qu’ici il n’y a presque rien et qu’il nous reste une seule option c’est de dormir à l’école de surf tenue par un ami. Sauf que cet ami n’a plus qu’une chambre de dispo (d’un côté c’est un signe pour nous séparer non ?!) mais le Français (Yohan) nous explique qu’il est en train de rénover une
maison qu’il souhaite transformer en hostal et qu’il aurait éventuellement une chambre de prête. Le feeling passe bien avec le couple, nous les suivons et abandonnons le couple déluré.
Une fois arrivés sur les lieux, le potentiel est énorme. La maison est posée sur la plage et tout reste à faire. Notre chambre est correcte. Yohan nous explique rapidement qu’il a besoin d’aide et que si l’on veut rester c’est avec plaisir. Finalement le woofing attendu arrive enfin. Nous avions un woofing de prévu dans le nord et le Monsieur nous ne nous a plus répondu à notre grand désarroi (le porte-monnaie est vide). Donc tout compte fait, nous allons rester ici 5 jours au moins, au bord de la plage dans un village plus que paisible (et propre, yallah !). Tout vient à point à qui sait attendre.
Ce soir il y a pleine lune et éclipse de lune. Le couple, Yohan et Diana, nous invitent à les rejoindre sur le toit terrasse afin d’observer la lune au télescope, quoi de mieux ? sérieusement ?! La soirée est
agréable, nous avons pleins de points communs et la confiance s’installent. Je suis heureuse de vivre des expériences de ce genre à quelques jours du retour.
Le lendemain, je me lève à reculons. Je suis courbaturée et un peu absente, c’est bizarre. Yohan est parti déposer Diana l’hôtesse de l’air au terminal de bus, il n’y a personne sauf cet adorable petit chat que je câline sans cesse (nous allons « peut-être » prendre un chat en rentrant). Nous partons petit-déjeuner dans le seul restaurant du village, sur la plage. Le petit-déjeuner est plus que limite et horriblement cher, nous ferons tout à la maison. Décidemment je n’arrive pas à émerger et ma gorge me brule, n’aurais-je pas attrapé une angine la veille de mon anniversaire sachant que je dois bosser avec Yohan cet après-midi ? La chance arrive et part sans prévenir par ici …
Cabo San Lorenzo est connu pour ses nids de tortues sur la plage. Nous partons donc (moi en trainant la patte) les voir. Quel bol ! Des bébés tortues viennent de sortir du nid et se dirigent vers l’océan, nous sommes comme des gamins entrain d’assister à cette scène. C’est magnifique ! Rémi ne peut pas s’empêcher d’y mettre son grain de sel et de les aider à rejoindre l’eau. Quelques photos plus tard et toutes une fois dans l’eau, je me sens vraiment mal. J’ai très chaud, salut la fièvre en Equateur à deux semaines du retour ! Du coup se sera repos pour moi l’après-midi (j’ai de grosses courbatures et une chaleur dessus terrible) pendant que les garçons « travaillent ». Ce Yohan à l’air d’être un sacré branleur mais adorable !
24 heures plus tard ça ne va vraiment pas mieux. Je suis courbaturée et fiévreuse. Je passe mon tour pour la journée, j’en suis vraiment gênée mais je n’ai pas de force. Une bien belle journée d’anniversaire. Heureusement mon petit Ramutxo m’a gravé un mot d’amour sur une graine de je ne sais pas quoi, trop mimi ??. Les deux jours qui suivent seront pareils, je ne parviens pas à me lever et la migraine fait son apparition mais comme jamais ! Ce sera 48 heures de souffrance, dans le lit et à prier pour que la douleur s’arrête. Rémi est, comme toujours, aux petits soins pour moi et heureusement, j’ai rarement eu aussi mal, je me promets de ne jamais oublier cette souffrance et de m’occuper de ces maudites migraines. Au bout de ces 4 jours alités, je parviens à me lever et profiter de la maison. Cependant la pluie s’est invitée à la fête. Quel dommage …
Le dernier jour arrive vite, Yohan nous dépose au terminal de bus de Manta (à 30 minutes) où nous retrouvons Oreo. Ces quelques jours auront été parfaits, sans stress à bosser par-ci par-là. Nous vivons comme un groupe de potes à la maison, chacun vaguant à son occupation en musique. Je confirme que Yohan est un gentil branleur, les travaux n’avancent pas vite mais nous lui souhaitons un beau succès à venir !
1.
Sacs à dos prêts !
2.
C'est parti, nous y sommes
3.
Holà Almagro
4.
Vamos pa’ Iguazu
5.
Las cataratas de Iguazu
6.
Buenos Aires : un dernier tour et puis s’en vont !
7.
Premiers pas dans la Pampa argentine
8.
L’air de la montagne
9.
Première journée OFF
10.
La péninsule du bout du monde
11.
HelpX à la chacra "La Calandria"
12.
Ces petites bestioles
13.
Péninsule de Valdès
14.
Coucou les hippies !
15.
Welcome la Suisse
16.
Holà Po !
17.
La Patagonie australe
18.
Bout du monde ?!
19.
Roadtrip en van !
20.
On pose les sacs à dos
21.
Changement de décors
22.
J'ai bien failli y passer.
23.
Changement de cap !
24.
Un petit tour et puis s'en vont
25.
Holà Mamita
26.
Costa caribena
27.
Nous avons trouvé le paradis
28.
On n'est pas des pigeons.
29.
Welcome to the jungle
30.
De l'air frais !
31.
Farniente total
32.
Aventure extrême
33.
Jamais un sans deux
34.
Voyager à trois
35.
Finir l'année en beauté
36.
Coucou le Pérou
37.
Machu Picchu 6 ans plus tard
38.
Vol au dessus de l'incroyable
39.
Oasis is good
40.
Du soleil au froid ...
41.
Une pause bien méritée
42.
Ave Papum !
43.
Beach, surf and chill
44.
Bienvenido en Ecuador !
45.
Baños, sports extrêmes ?
46.
L'Equateur, bof bof ...
47.
Lluvia, Lluvia, basta !
48.
La côté pacifique équatorienne
49.
Woofing surprise !
50.
Bienvenus en enfer !
51.
Bon beh ça y est, se acabo !
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