Le big trip de Brolito & Ramutxo

Une fois descendus de notre perchoir au sein de la végétation, nous voici balancés sur une sorte de périphérique à Santa Marta où nous devons prendre un autre bus. Traverser un périph c’est dangereux mais traverser un périph avec deux énormes sacs à dos, cela l’est encore plus ! Quelques coups de klaxons plus tard, direction Palomino dans notre bus surclimatisé.
Arrivés dans ce petit village de bord de mer, nous apprenons que notre hostal est situé à plus de 2kms, impossible d’y aller à pied. Nous nous laissons donc tenter par des mototaxis que nous avions pris soin d’éviter le plus possible en les voyant zigzaguer comme des fous entre les voitures. Un gentil cacatoès finira par nous convaincre de monter : « cool mis amigos » dit-il. Mon chauffeur ne doit pas avoir plus de 15 ans, me voilà rassurer. Je lui mets un coup de pression en lui montrant ma cicatrice de brûlure au mollet. Rémi est devant, heureux comme un pape. D’un coup mon chauffeur imberbe décide de prendre un autre chemin de terre, je me dis tout de suite « quand Rémi va se retourner et ne plus me voir, aïe, aïe, aïe ». Trois rues plus

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Farniente total

December 18, 2017

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Palomino, Colombia

Une fois descendus de notre perchoir au sein de la végétation, nous voici balancés sur une sorte de périphérique à Santa Marta où nous devons prendre un autre bus. Traverser un périph c’est dangereux mais traverser un périph avec deux énormes sacs à dos, cela l’est encore plus ! Quelques coups de klaxons plus tard, direction Palomino dans notre bus surclimatisé.
Arrivés dans ce petit village de bord de mer, nous apprenons que notre hostal est situé à plus de 2kms, impossible d’y aller à pied. Nous nous laissons donc tenter par des mototaxis que nous avions pris soin d’éviter le plus possible en les voyant zigzaguer comme des fous entre les voitures. Un gentil cacatoès finira par nous convaincre de monter : « cool mis amigos » dit-il. Mon chauffeur ne doit pas avoir plus de 15 ans, me voilà rassurer. Je lui mets un coup de pression en lui montrant ma cicatrice de brûlure au mollet. Rémi est devant, heureux comme un pape. D’un coup mon chauffeur imberbe décide de prendre un autre chemin de terre, je me dis tout de suite « quand Rémi va se retourner et ne plus me voir, aïe, aïe, aïe ». Trois rues plus

tard, nous nous retrouvons, soulagée car dix mille scénarios sont passés par ma tête. Nous voici arrivés à Finca la Escondida. Elle porte bien son nom de Escondida
Nous récupérons les clés de notre « kiosco ». Le kiosco est une petite maison faite de feuilles de palmiers. Le toit est aménagé de face sommaire avec un matelas au sol et une moustiquaire. La moustiquaire est vitale ici, nous nous sommes faits littéralement bouffer par les moustiques, mes jambes ressemblent à un damier et je me gratte toutes les 3 secondes. Malheureusement même l’antimoustique le plus chimique ne marche pas.
Notre petite cabane est top pour le prix et nous sommes directement sur la plage. Petite déception ici le courant est tellement fort qu’il est impossible de se baigner, cela accompagné d’un vent puissant. Les beaux hôtels sont alignés sur le front de mer d’une façon discrète qui se mêle bien à l’environnement. Le programme de ce stop est assez simple : transat, hamac, resto, petit pétard, dodo comme les poules et lever très matinal. Alors pendant deux jours j’ai trouvé cela sympa puis au bout du troisième j’ai commencé à trépigner (les moustiques, l’inactivité, plus de bouquins à lire…) en revanche nous avons Rémi, heureux de cet état léthargique, pour le citer « on se régaaaaale ». Heureusement qu’un des deux prend du plaisir et faire relativiser l’autres. Nous sommes fin décembre, il fait soleil tous les jours et la température ne descend pas en dessous de 30 degrés, il y a pire. Il faut que je me souvienne et savoure ce moment là car l’an prochain à la même période je doute être à nouveau dans ces conditions tropicales.
Au bout du troisième jour, nous changeons de lieu pour l’hôtel d’à côté : Dreamer Hostel. Celui-ci a l’avantage d’avoir une piscine, ce qui n’est pas négligeable quand on ne peut pas se baigner dans la mer. De plus, le réceptionniste du matin à Finca Escondida est un vrai con. Il nous propose gentiment d’ouvrir un compte chez eux pour tous nos achats boisson et alimentation et de régler à la fin du séjour. Heureusement que parallèlement à eux nous suivons la note car au moment de payer, du grand n’importe quoi ! Des bières en plus et le reste. Le service touristique en Amérique latine me rend folle ! Quel manque de professionnalisme et d’efficacité, tout le temps derrière eux à vérifier si on ne se fait pas arnaquer, c’est fatiguant … Nous passerons les deux autres jours au Dreamer à ne RIEN FAIRE. Vivement notre départ pour San Gil, la ville des sports extrêmes ! Alors il ne faut pas prendre au pied de la lettre mes plaintes, je suis bien consciente que c’est le top ici, les oiseaux chantent, le soleil brille et je mange à n’en plus finir (ohhhh que le chocolat me manque !).

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