Après un trajet où le chauffeur zigzague pour éviter les chevaux, les nids de poulets, les motos (il y en a partout ici !) nous arrivons sains et saufs (ce n’était pas gagné) au terminal de bus qui n’est rien d’autres qu’une station essence. A la descente, nous nous faisons vite assaillir par les taxi-vélo puisque dans ce village de bord de mer il n’y a quasiment pas de voitures.
Nous voici embarqués sur un petit vélo avec un petit homme pédalant avec difficulté. Avec nos deux gros sacs, j’ai un petit doute sur le fait qu’il puisse arriver à destination d’autant plus qu’il est 20 heures et il fait encore au moins 30 degrés. Rémi fait les gros yeux d’étonnement. C’est vrai que la scène n’est pas très commune mais nous en profitons pour faire une vidéo et en rire. Entre les flaques, les enfants et les chevaux, qu’est-ce c’est drôle ! J’aime ce pays.
Une fois posés à l’hôtel en bord de mer, nous partons diner. Il n’y a pas beaucoup de touristes ici, ça change de Carthagène. Le diner est pas mal, enfin du poisson en pagaille à la carte. En sortant, nous assistons à une scène rocambolesque. Un défilé de chevaux entre sur la petite place, la musique est très forte et vient de partout. Entre les boutiques avec les baffles dehors, les taxi-vélo équipés de stéréo dignes d’un concert de Johnny (paix à son âme) et les téléphones portables (car ici on écoute la musique sans écouteurs), les chevaux sont excités. Deux d’entre eux s’approchent de nous au pas andalous, Rémi les filme mais ils ne s’arrêtent pas … Nous voici collés contre le mur, les chevaux enragés à 5 centimètres et moi qui me fait pipi à la culotte ! Les gamins passent à droite, à gauche c’est vraiment le grand n’importe quoi.
Le lendemain nous passons une journée à Tolu pour se reposer (en vacances aussi nous avons besoin de nous reposer) petite ballade et skype avec la famille. Nous réservons notre bateau pour nous rendre sur l’ile de Mucura le lendemain.