Le big trip de Brolito & Ramutxo

Une petite escale de 4 heures à Bogota nous plonge dans un autre monde ! Propre, moderne, l’aéroport a tous les attributs d’un aéroport européen. Nous avons le sourire aux lèvres.
Lors de notre enregistrement à La Paz nous avons fait connaissance avec Katarina, une Colombienne de Medellin et Julian, un Argentin de Buenos Aires. Nous nous retrouvons à Bogota pour prendre quelques tips de voyage et passer un bon moment. Il semble que nous soyons remotivés à bloc. Le petit-déjeuner est délicieux (la nourriture est saine et semble bonne).
Nous embarquons pour Cartagena, il est 13 heures. Quel choc en descendant de l’avion, il fait une chaleur humide à crever, plus de 36 degrés au compteur. On se rassure en se disant que nous sommes le 6 décembre et que l’on ne va pas se plaindre de crever de chaud. Une fois sortis de l’aéroport nous entrons rapidement dans le vif du sujet … Ici tout le monde s’appelle « mi amigo », « mi hermano », « mi amor ». Nous sentons tout de suite le côté chaleureux des peuples du bord de mer.
Rémi tombe très ou trop vite dans le panneau. Un chauffeur

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Holà Mamita

December 06, 2017

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Carthagène, Colombie

Une petite escale de 4 heures à Bogota nous plonge dans un autre monde ! Propre, moderne, l’aéroport a tous les attributs d’un aéroport européen. Nous avons le sourire aux lèvres.
Lors de notre enregistrement à La Paz nous avons fait connaissance avec Katarina, une Colombienne de Medellin et Julian, un Argentin de Buenos Aires. Nous nous retrouvons à Bogota pour prendre quelques tips de voyage et passer un bon moment. Il semble que nous soyons remotivés à bloc. Le petit-déjeuner est délicieux (la nourriture est saine et semble bonne).
Nous embarquons pour Cartagena, il est 13 heures. Quel choc en descendant de l’avion, il fait une chaleur humide à crever, plus de 36 degrés au compteur. On se rassure en se disant que nous sommes le 6 décembre et que l’on ne va pas se plaindre de crever de chaud. Une fois sortis de l’aéroport nous entrons rapidement dans le vif du sujet … Ici tout le monde s’appelle « mi amigo », « mi hermano », « mi amor ». Nous sentons tout de suite le côté chaleureux des peuples du bord de mer.
Rémi tombe très ou trop vite dans le panneau. Un chauffeur

de taxi clandestin propose de nous amener à l’hôtel pour « un prix d’amis ». Ah ah ah je vais demander le montant de la course normale à l’accueil et ce coquin nous prend le double ! On finit par prendre un taxi officiel et un petit brief plus tard à Rémi nous arrivons à notre hôtel. La chaleur est épuisante et les bouchons monstres. Ça grouille de partout, une folie ! J’adore !
Nous voici à notre hôtel situé à l’intérieur des anciennes murailles de la ville. Une œuvre d’art ! Une vieille maison coloniale rénovée avec un goût exquis, cela fait du bien. Le point faible qui nous vient vite aux yeux est que c’est un endroit de « djeuns ». Bon nous n’avons pas 60 ans mais nous ne sommes plus dans le délire « djeuns » de voyage, c’est-à-dire boire, parler fort, se faire copains avec tout le monde. Une petite pointe de déception pour Rémi le timide.
Avec cette chaleur, vite une bière fraiche ! Nous partons découvrir la ville trempes de sueur, le choc thermique est difficile. Mais quelle beauté cette ville ! Des façades colorées, des rues propres, de la vie.

En revanche, nous sommes beaucoup plus sollicités par les vendeurs dans la rue qu’ailleurs. Pour ma part je sais être sèche et les ignorer. Une mise au point se fait avec Rémi qui trop/très gentil leur parle et a du mal à les faire partir.
Une, deux, trois bières et quelques cigarettes, nous refaisons le monde et le voyage. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas été pompettes tous les deux, c’est top ! Une assiette de frites plus tard, nous rencontrons un vendeur avec qui le feeling passe. On parle de la vie et du reste. J’ai les mêmes sensations que lors de mes premières fois au Mexique. J’adore.
Le lendemain nous décidons de nous balader dans la ville avant de partir pour Tolu dans l’après-midi et ses plages paradisiaques. Il est 9 heures et il fait déjà très chaud ! Reportage photo en cours, les portes de cette ville fortifiée sont rouges, roses, jaunes, bleues, un vrai arc-en-ciel. Nous rencontrons une Colombienne et un Africain vivant en Suisse, on s’échange les numéros. Nous irons également en Suisse à notre retour ??. Nos sacs prêts (et très lourds) nous voici en direction du terminal de bus dans un mini taxi conduit par un robuste Colombienne. La scène est assez drôle !
C’est à partir de ce moment que les choses changent un peu pour Rémi. Le taxi conduit comme un fou, c’est le gros bordel dans la ville. Nous manquons de tuer je ne sais plus combien de cyclistes et motocyclistes. Une fois au terminal l’aventure continue ! Du monde partout, tout le monde nous parle. Rémi angoisse et ne comprend pas tout. Certains hommes sont violents entre eux. Je suis partagée entre le remord et l’incompréhension en voyant Rémi se fermer dans sa coquille, ayant peur de tout. Le voyage c’est aussi découvrir des parties du monde différentes, des cultures différentes et la misère. C’est dommage de ne pas le voir comme un enseignement.
Direction Tolu dans un bus qui roule à toute vitesse, le trajet va être épique !

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