Le big trip de Brolito & Ramutxo

La gadoue, la gadoue …
Il a fortement plu dans la matinée, ce petit village de pêcheurs est un vrai terrain de sable mouvant. La terre mélangée au sable rendent les déplacements difficiles. Rémi en perd sa claquette d’ailleurs.
Petit point budget, nous devons retirer de l’argent car nous avons en tout et pour tout 3 dollars sur nous. «Donde podemos encontrar un cajero ? », “Aca? No hay, hay que ir a Atacames”. Quelle belle blague! Nous voilà coincés dans ce petit bout de terre sans argent. Nous nous dirigeons vers notre hôtel en espérant trouver une solution. Le jeune couple équato-argentin accueillent la nouvelle avec le sourire. C’est vrai qu’avec trois dollars on en fait des choses ! Ils nous proposent qu’un ami à lui qui a une boutique nous fasse un faux paiement par carte bleu et en échange nous donne le liquide. Très bonne idée, le hic c’est qu’il prend 10% de commission le coquin (à sa place je ferai pareil). De toute façon nous n’avons pas le choix, aucune envie de retourner à Atacames.
Il est encore tôt, nous décidons de partir explorer la « playa negra » que l’on nous recommande. Les lieux sont sympas, petites boutiques, petits hostales et des Argentins partout, allez savoir pourquoi. Il nous faut traverser la plage du village où les bateaux de pêcheurs sont alignés. Les moustiques nous disent la bienvenue ! Nous traversons une partie de forêt en enfonçant nos claquettes dans la boue. Puis une fois revenus sur le bitume, il reste 1 km avant d’arriver sur les lieux, c’est à ce moment là que je bénie le ciel d’être couvert car sous le soleil, nous aurions littéralement fondus. Il faut emprunter un petit chemin sur la droite entre deux moustiques. Et là, wahou ! Le sable est noir ébène et fin comme du sel. Dès que l’eau se retire cela laisse place à des reflets cuivrés magnifiques. Quelle belle surprise ! Nous nous étirons sur la plage qui est un vrai trésor de bois flottés (des idées fusent de part et d’autre). Nous finissons par copier des quelques personnes présentes en nous recouvrant de sable noir totalement pour jouer au « Mamadou ». Rémi porte trois kilos de sable sur lui, je suis morte de rire. Le soleil se fait discret, nous revenons au village.
Assez fatiguée en fin de journée (je me lève tous les matins à 6 heures) je fais une petite sieste afin d’attendre le repas du soir concocté comme bien souvent par Chef Rémi.
Le lendemain après un beau petit-déjeuner (un des meilleurs jus d’ananas du voyage) nous partons direction la Isla Portete. Nous déposons nos sacs à dos dans un hôtel moins cher et hop nous retraversons la forêt de moustiques recouverts par nos paréos puis 2 kms sur le bitume. Arrivés au tout petit embarcadère nous montons sur une lancha de fortune qui nous fait traverser en 5 minutes le courant d’eau pour rejoindre l’ile. Un énorme hôtel est posté sur les lieux, nous évitons de nous y en approcher afin de ne pas être sollicités pour ceci ou pour cela. Après 15 minutes de marche le long de cette immense plage bordée de palmiers, nous stoppons notre route au milieu de rien. Une fois la foule du grand hôtel passée, le reste est désertique. Quel bonheur, la plage est pour nous et les nuages se dissipent. Je me rends compte que j’ai chaud sans soleil,

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Lluvia, Lluvia, basta !

January 28, 2018

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Mompiche, Equateur

La gadoue, la gadoue …
Il a fortement plu dans la matinée, ce petit village de pêcheurs est un vrai terrain de sable mouvant. La terre mélangée au sable rendent les déplacements difficiles. Rémi en perd sa claquette d’ailleurs.
Petit point budget, nous devons retirer de l’argent car nous avons en tout et pour tout 3 dollars sur nous. «Donde podemos encontrar un cajero ? », “Aca? No hay, hay que ir a Atacames”. Quelle belle blague! Nous voilà coincés dans ce petit bout de terre sans argent. Nous nous dirigeons vers notre hôtel en espérant trouver une solution. Le jeune couple équato-argentin accueillent la nouvelle avec le sourire. C’est vrai qu’avec trois dollars on en fait des choses ! Ils nous proposent qu’un ami à lui qui a une boutique nous fasse un faux paiement par carte bleu et en échange nous donne le liquide. Très bonne idée, le hic c’est qu’il prend 10% de commission le coquin (à sa place je ferai pareil). De toute façon nous n’avons pas le choix, aucune envie de retourner à Atacames.
Il est encore tôt, nous décidons de partir explorer la « playa negra » que l’on nous recommande. Les lieux sont sympas, petites boutiques, petits hostales et des Argentins partout, allez savoir pourquoi. Il nous faut traverser la plage du village où les bateaux de pêcheurs sont alignés. Les moustiques nous disent la bienvenue ! Nous traversons une partie de forêt en enfonçant nos claquettes dans la boue. Puis une fois revenus sur le bitume, il reste 1 km avant d’arriver sur les lieux, c’est à ce moment là que je bénie le ciel d’être couvert car sous le soleil, nous aurions littéralement fondus. Il faut emprunter un petit chemin sur la droite entre deux moustiques. Et là, wahou ! Le sable est noir ébène et fin comme du sel. Dès que l’eau se retire cela laisse place à des reflets cuivrés magnifiques. Quelle belle surprise ! Nous nous étirons sur la plage qui est un vrai trésor de bois flottés (des idées fusent de part et d’autre). Nous finissons par copier des quelques personnes présentes en nous recouvrant de sable noir totalement pour jouer au « Mamadou ». Rémi porte trois kilos de sable sur lui, je suis morte de rire. Le soleil se fait discret, nous revenons au village.
Assez fatiguée en fin de journée (je me lève tous les matins à 6 heures) je fais une petite sieste afin d’attendre le repas du soir concocté comme bien souvent par Chef Rémi.
Le lendemain après un beau petit-déjeuner (un des meilleurs jus d’ananas du voyage) nous partons direction la Isla Portete. Nous déposons nos sacs à dos dans un hôtel moins cher et hop nous retraversons la forêt de moustiques recouverts par nos paréos puis 2 kms sur le bitume. Arrivés au tout petit embarcadère nous montons sur une lancha de fortune qui nous fait traverser en 5 minutes le courant d’eau pour rejoindre l’ile. Un énorme hôtel est posté sur les lieux, nous évitons de nous y en approcher afin de ne pas être sollicités pour ceci ou pour cela. Après 15 minutes de marche le long de cette immense plage bordée de palmiers, nous stoppons notre route au milieu de rien. Une fois la foule du grand hôtel passée, le reste est désertique. Quel bonheur, la plage est pour nous et les nuages se dissipent. Je me rends compte que j’ai chaud sans soleil,

oups un beau coup de soleil me vient au visage. Faut de débutante que de ne pas avoir pris la crème solaire …
Nous revenons sur nos pas en fin de journée après des heures à ne rien faire et discuter sur la plage. Nous aimons bien l’Equateur mais il n’y a rien d’extraordinaire en soi. Les gens sont sympas et les paysages sympas. En effet, quand on se situe entre la Colombie et le Pérou, il est difficile de rivaliser. Nous passerons notre soirée pépères à l’hostal où un apéro de prépare. Pour notre part à 21h30 nous sommes au lit, nous partons à 7 heures le lendemain pour Canoa. Mompiche est plutôt cool et relax mais le dollar fait mal au porte-monnaie…

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