Le big trip de Brolito & Ramutxo

Ce matin la pluie ne s’arrête pas. Une fois nos sacs prêts nous prenons un premier bus qui nous dépose à un croisement au milieu de je ne sais où pour en reprendre un autre. Mais le chauffeur est parti en retard ainsi nous ratons notre correspondance et nous voilà sous la pluie, une bonne semaine qui commence ! Nous e profitons pour discuter avec un paysan et taxi du coup qui reste fasciné par notre pays. Il faudra le répeter à tous ceux qui se plaignent sans cesse. Une heure trente plus tard notre bus arrive, il nous dépose au bout de 45 minutes dans une ville plus importante pour retirer de l’argent (on ne fait pas les mêmes erreur deux fois !) et prendre une autre correspondance. Une fois arrivés sur place, il pleut toujours et je suis trempée comme un cocker. Un homme nous saute dessus pour nous indiquer que notre bus pour Canoa part dans 10 minutes, mince nous n’avons pas le temps de retirer. Le chauffeur propose gentiment qu’un mototaxi amène Rémi au distributeur puis nous nous retrouvons pour partir. Il parle très vite, je ne pige pas tout et Rémi est déjà parti à moto. Bon … Bon je n’ai plus d’argent et Rémi pas de téléphone, on verra bien …
Au bout de dix minutes le chauffeur me hurle dessus de monter dans le bus, j’obéis et pas de Rémi. Il m’explique qu’on le récupère au prochain arrêt. J’espère que lui va comprendre. Au bout de quinze minutes toujours rien et j’avoue que je psicote un peu, je me dis que rien ne nous est arrivé de grave, il en faut bien une. Et puis à un angle de rue, je vois le Ramutxo entouré de petits gens (ils ne sont pas bien grands ici) et son sourire lorsque qu’il nous voit arriver. Il me rejoint et mort de rire m’explique comment il a eu peur et rendu fou le chauffeur qui « l’abandonnait » ici, ah ah on s’en souviendra.
Une fois à Canoa, nous n’avons toujours pas réservé d’hôtels (je pense que l’on fait des économies comme cela), le village en bord de mer et très calme. Pas de musique à fond dans les commerces, pas de vendeurs de rues qui harcèlent en une seconde, on respire ! Par contre le soleil n’est toujours pas là (tant mieux d’un côté car je suis encore rouge écarlate). Nous trouvons un petit hôtel sympa pas cher et nous partons déjeuner. Je suis dans un état bizarre, entre l’excitation de rentrer et l’anticipation de la nostalgie du voyage en rentrant, c’est assez étrange. De même que Team One vient de me contacter pour me proposer un poste fixe, ouh la la tout se chamboule mais ce n’est pas le sujet.
Nous confirmons, ce village de bord de mer est mort, il n’y a personne dans le coin. C’est étrange et en même temps paisiblement agréable. Une fois une omelette aux crevettes avalée, nous partons nous balader sur la plage, c’est agréable avec ce petit vent et les surfeurs s’en donnent à cœur joie. Je commence à me sentir fatiguée et un peu mal à la tête, elles ne me lâcheront jamais ces migraines ! Après une petite sieste (grosse, il est 21h30) nous sortons pour diner. Absolument tout est fermé et pas un chat nous mangerons un sandwich à la va vite dans un bouiboui de rue.
Le lendemain nous décidons de partir, il ne fait toujours pas beau (nous sommes en hiver ici) et il n’y a pas grand-chose de distrayant dans le coin. Le matin nous avons rencontré un Français de Biarritz, qui se la pète grave, et il nous a parlé de Cabo San Lorenzo un peu plus bas. Cela tombe bien, c’est sur notre route car nous retrouvons Oreo le 8 février un peu plus bas. Nous prenons un premier bus, je suis trempe et gelée, ils sont totalement fous avec cette climatisation. Puis un second bus, je pars vite acheter un truc à manger et quand je reviens Rémi discute avec un garçon tatoué. Il est Portugais, voyage depuis trois ans et parle très bien le français. Il a rencontré une Italienne il y a quelques jours et vont tous les deux à Cabo San Lorenzo. Cela nous rassure car personnes ne semble connaitre, pas même internet et les guides.

mgxcabrol

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16 Apr 2020

La côté pacifique équatorienne

January 29, 2018

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Canoa, Equateur

Ce matin la pluie ne s’arrête pas. Une fois nos sacs prêts nous prenons un premier bus qui nous dépose à un croisement au milieu de je ne sais où pour en reprendre un autre. Mais le chauffeur est parti en retard ainsi nous ratons notre correspondance et nous voilà sous la pluie, une bonne semaine qui commence ! Nous e profitons pour discuter avec un paysan et taxi du coup qui reste fasciné par notre pays. Il faudra le répeter à tous ceux qui se plaignent sans cesse. Une heure trente plus tard notre bus arrive, il nous dépose au bout de 45 minutes dans une ville plus importante pour retirer de l’argent (on ne fait pas les mêmes erreur deux fois !) et prendre une autre correspondance. Une fois arrivés sur place, il pleut toujours et je suis trempée comme un cocker. Un homme nous saute dessus pour nous indiquer que notre bus pour Canoa part dans 10 minutes, mince nous n’avons pas le temps de retirer. Le chauffeur propose gentiment qu’un mototaxi amène Rémi au distributeur puis nous nous retrouvons pour partir. Il parle très vite, je ne pige pas tout et Rémi est déjà parti à moto. Bon … Bon je n’ai plus d’argent et Rémi pas de téléphone, on verra bien …
Au bout de dix minutes le chauffeur me hurle dessus de monter dans le bus, j’obéis et pas de Rémi. Il m’explique qu’on le récupère au prochain arrêt. J’espère que lui va comprendre. Au bout de quinze minutes toujours rien et j’avoue que je psicote un peu, je me dis que rien ne nous est arrivé de grave, il en faut bien une. Et puis à un angle de rue, je vois le Ramutxo entouré de petits gens (ils ne sont pas bien grands ici) et son sourire lorsque qu’il nous voit arriver. Il me rejoint et mort de rire m’explique comment il a eu peur et rendu fou le chauffeur qui « l’abandonnait » ici, ah ah on s’en souviendra.
Une fois à Canoa, nous n’avons toujours pas réservé d’hôtels (je pense que l’on fait des économies comme cela), le village en bord de mer et très calme. Pas de musique à fond dans les commerces, pas de vendeurs de rues qui harcèlent en une seconde, on respire ! Par contre le soleil n’est toujours pas là (tant mieux d’un côté car je suis encore rouge écarlate). Nous trouvons un petit hôtel sympa pas cher et nous partons déjeuner. Je suis dans un état bizarre, entre l’excitation de rentrer et l’anticipation de la nostalgie du voyage en rentrant, c’est assez étrange. De même que Team One vient de me contacter pour me proposer un poste fixe, ouh la la tout se chamboule mais ce n’est pas le sujet.
Nous confirmons, ce village de bord de mer est mort, il n’y a personne dans le coin. C’est étrange et en même temps paisiblement agréable. Une fois une omelette aux crevettes avalée, nous partons nous balader sur la plage, c’est agréable avec ce petit vent et les surfeurs s’en donnent à cœur joie. Je commence à me sentir fatiguée et un peu mal à la tête, elles ne me lâcheront jamais ces migraines ! Après une petite sieste (grosse, il est 21h30) nous sortons pour diner. Absolument tout est fermé et pas un chat nous mangerons un sandwich à la va vite dans un bouiboui de rue.
Le lendemain nous décidons de partir, il ne fait toujours pas beau (nous sommes en hiver ici) et il n’y a pas grand-chose de distrayant dans le coin. Le matin nous avons rencontré un Français de Biarritz, qui se la pète grave, et il nous a parlé de Cabo San Lorenzo un peu plus bas. Cela tombe bien, c’est sur notre route car nous retrouvons Oreo le 8 février un peu plus bas. Nous prenons un premier bus, je suis trempe et gelée, ils sont totalement fous avec cette climatisation. Puis un second bus, je pars vite acheter un truc à manger et quand je reviens Rémi discute avec un garçon tatoué. Il est Portugais, voyage depuis trois ans et parle très bien le français. Il a rencontré une Italienne il y a quelques jours et vont tous les deux à Cabo San Lorenzo. Cela nous rassure car personnes ne semble connaitre, pas même internet et les guides.

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