Le big trip de Brolito & Ramutxo

Départ pour Santa Marta initialement prévu à 10h30, il est 11h20 est le bus n’est toujours pas là. Un clasico colombiano ! Je décerne donc la palme de la ponctualité à l’Argentine dans ce continent sud-américain ! La seule chose qui nous rassure c’est que la compagnie qui assure la liaison a de supers bus confortables. Cela va nous changer du trajet chaotique de l’aller depuis Carthagène.
Une heure quinze de retard plus tard, nous voici dans le bus et c’est vrai qu’il est top ! Wifi, tv à bord cela faisait très longtemps que nous n’avions pas été aussi bien traités. On nous annonce 7 heures de trajet pour Santa Marta. Bon … on dira plutôt 9 heures mais ce n’est pas grave, on est détendus et en vacances aux Caraïbes. Après tout, personne ne nous attend sur place.
Avant de prendre un taxi j’ai pris la peine de demander à l’hôtel par mail le prix de la course histoire de ne pas nous faire arnaquer une fois de plus. L’hôtel m’annonce 7000 pesos, nous arrêtons un taxi il nous annonce 10 000 pesos et nous conduit vers son collègue. Une fois à l’intérieur, le collègue quant à lui nous dit c’est 14 000 pesos. Qu’est ce que nous sommes fatigués de toujours avoir ce sentiment d’être prix pour des pigeons ! Je lève le ton en expliquant qu’on m’a dit 7000 et que dès l’on peut grapiller ici, on grapille ! Il descend à 10 000 énervé. Il est 20 heures il fait encore très chaud, on ouvre les vitres et on se fait engueuler. La ville est très grande, elle est la plus vieille d’Amérique latine. Nous arrivons enfin à notre hostal et surprise j’ai la crève ! La climatisation du bus m’a achevée, il devait faire 16 degrés. Le taxista essaie un dernier coup de négociation mais non ils ne nous auront pas !
Nous ressortons de l’hostal pour diner sur les conseils du proprio. Quelle jungle à l’extérieur, ça crie partout, ça court, ça klaxonne. Rémi me fait part qu’il regrette déjà notre petite île paradisiaque de la veille. Nous ferons un stop dans un restaurant marocain pour manger du houmous, j’en raffole. Et sur le retour, j’ai comme un sentiment d’insécurité, la première fois depuis le début de notre voyage pourtant je m’attendais à un gros coup de cœur. Tant pis.

mgxcabrol

51 chapters

16 Apr 2020

On n'est pas des pigeons.

December 11, 2017

|

Santa Marta, Colombia

Départ pour Santa Marta initialement prévu à 10h30, il est 11h20 est le bus n’est toujours pas là. Un clasico colombiano ! Je décerne donc la palme de la ponctualité à l’Argentine dans ce continent sud-américain ! La seule chose qui nous rassure c’est que la compagnie qui assure la liaison a de supers bus confortables. Cela va nous changer du trajet chaotique de l’aller depuis Carthagène.
Une heure quinze de retard plus tard, nous voici dans le bus et c’est vrai qu’il est top ! Wifi, tv à bord cela faisait très longtemps que nous n’avions pas été aussi bien traités. On nous annonce 7 heures de trajet pour Santa Marta. Bon … on dira plutôt 9 heures mais ce n’est pas grave, on est détendus et en vacances aux Caraïbes. Après tout, personne ne nous attend sur place.
Avant de prendre un taxi j’ai pris la peine de demander à l’hôtel par mail le prix de la course histoire de ne pas nous faire arnaquer une fois de plus. L’hôtel m’annonce 7000 pesos, nous arrêtons un taxi il nous annonce 10 000 pesos et nous conduit vers son collègue. Une fois à l’intérieur, le collègue quant à lui nous dit c’est 14 000 pesos. Qu’est ce que nous sommes fatigués de toujours avoir ce sentiment d’être prix pour des pigeons ! Je lève le ton en expliquant qu’on m’a dit 7000 et que dès l’on peut grapiller ici, on grapille ! Il descend à 10 000 énervé. Il est 20 heures il fait encore très chaud, on ouvre les vitres et on se fait engueuler. La ville est très grande, elle est la plus vieille d’Amérique latine. Nous arrivons enfin à notre hostal et surprise j’ai la crève ! La climatisation du bus m’a achevée, il devait faire 16 degrés. Le taxista essaie un dernier coup de négociation mais non ils ne nous auront pas !
Nous ressortons de l’hostal pour diner sur les conseils du proprio. Quelle jungle à l’extérieur, ça crie partout, ça court, ça klaxonne. Rémi me fait part qu’il regrette déjà notre petite île paradisiaque de la veille. Nous ferons un stop dans un restaurant marocain pour manger du houmous, j’en raffole. Et sur le retour, j’ai comme un sentiment d’insécurité, la première fois depuis le début de notre voyage pourtant je m’attendais à un gros coup de cœur. Tant pis.

Contact:
download from App storedownload from Google play

© 2025 Travel Diaries. All rights reserved.