Le big trip de Brolito & Ramutxo

Jour de repos n°2. Patricia nous voit commencer à tourner en rond, c’est vrai que nous vivons dans un microcosme depuis plusieurs jours entre le travail le matin, la sieste (bien méritée) et les tentatives de connexions à internet. Nous préparons le picnic et bien sûr le maté direction la Péninsule de Valdès ! Daniel restera à la maison pour s’occuper des hôtes. La péninsule est LE lieu par excellence pour y apercevoir des animaux en tout genre (orques, lions de mer, baleines, manchots …).
Après avoir roulés 1h dans son gros pickup nous arrivons au « péage » du par cet là c’est la douche froide ! 420 pesos pour les étrangers (soit 25 euros) 70 pour les Argentins. C’est terriblement cher de plus que Rémi soulève la petite étiquette collée sur le prix. Le prix est passé de 350 à 420 pesos en une semaine et sans aucune explication, voici les joies de l’Argentine et de son inflation galopante.
Bon, on se dit que c’est qu’une fois dans la vie. Nous commençons à nous faufiler sur une piste terreuse et poussiéreuse quand un vent violent nous rappelle que nous sommes en Patagonie. La route est longue et désertique jusqu’au premier point de vue. Nous croisons quelques guanacos et moutons à la vie douce. Et dire que nous avions envisagé de visiter la péninsule à vélo, je me rends vite compte qu’ici à part de l’herbe sèche et quelques animaux valeureux rien ne résiste à ce vent. Rémi prend le volant, c’est très fatigant de rouler sur ces lignes droites interminables. Nous arrivons à Caleta Valdès.
Je manque de m’envoler en sortant de la voiture. Après une ballade sur les sentiers littoraux, nous voici devant quelques petits manchots postés, immobiles devant nous. Au loin une colonie de lions de mer se dorent la pilule en toute quiétude. La protection de la faune est un enjeu majeur ici, tout est archi balisé. Petite déception de notre côté car mis à part avec les jumelles on ne voit pas grand-chose. Le clou du spectacle serait de voir des orques débarquer sur la plage pour venir chercher leur déjeuner (un ou deux lions de mer). Mais apparemment ce ne sera pas pour aujourd’hui …
Après plusieurs points de vue, nous nous résignons à déjeuner dans la voiture et gagner le chemin retour. Rémi a un joli rhume et moi un petit mal de tête qui ne demande qu’à se propager. Je valide sans exagération, le vent peut rendre fou !
Avant de regagner la Calandria, nous faisons un stop à Puerto Piramidès. Petit village pêcheur, les guides y indiquent qu’ici peu d’âmes et d’animations sont présentes. FAUX ! J’adore le lieu, simple et un peu hippie. Cela change de Puerto Madryn, ses chaines de commerces et blocs de béton. Quel dommage de ne pas l’avoir connu plus tôt !
Nous voici de retour à la casa, fatigués, un peu plumés et je dirais même déçus de tout ce brouhaha fait autour de la péninsule. Ce n’est pas grave, nous aurons pris l’air …

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Péninsule de Valdès

October 09, 2017

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Péninsule de Valdès, Argentine

Jour de repos n°2. Patricia nous voit commencer à tourner en rond, c’est vrai que nous vivons dans un microcosme depuis plusieurs jours entre le travail le matin, la sieste (bien méritée) et les tentatives de connexions à internet. Nous préparons le picnic et bien sûr le maté direction la Péninsule de Valdès ! Daniel restera à la maison pour s’occuper des hôtes. La péninsule est LE lieu par excellence pour y apercevoir des animaux en tout genre (orques, lions de mer, baleines, manchots …).
Après avoir roulés 1h dans son gros pickup nous arrivons au « péage » du par cet là c’est la douche froide ! 420 pesos pour les étrangers (soit 25 euros) 70 pour les Argentins. C’est terriblement cher de plus que Rémi soulève la petite étiquette collée sur le prix. Le prix est passé de 350 à 420 pesos en une semaine et sans aucune explication, voici les joies de l’Argentine et de son inflation galopante.
Bon, on se dit que c’est qu’une fois dans la vie. Nous commençons à nous faufiler sur une piste terreuse et poussiéreuse quand un vent violent nous rappelle que nous sommes en Patagonie. La route est longue et désertique jusqu’au premier point de vue. Nous croisons quelques guanacos et moutons à la vie douce. Et dire que nous avions envisagé de visiter la péninsule à vélo, je me rends vite compte qu’ici à part de l’herbe sèche et quelques animaux valeureux rien ne résiste à ce vent. Rémi prend le volant, c’est très fatigant de rouler sur ces lignes droites interminables. Nous arrivons à Caleta Valdès.
Je manque de m’envoler en sortant de la voiture. Après une ballade sur les sentiers littoraux, nous voici devant quelques petits manchots postés, immobiles devant nous. Au loin une colonie de lions de mer se dorent la pilule en toute quiétude. La protection de la faune est un enjeu majeur ici, tout est archi balisé. Petite déception de notre côté car mis à part avec les jumelles on ne voit pas grand-chose. Le clou du spectacle serait de voir des orques débarquer sur la plage pour venir chercher leur déjeuner (un ou deux lions de mer). Mais apparemment ce ne sera pas pour aujourd’hui …
Après plusieurs points de vue, nous nous résignons à déjeuner dans la voiture et gagner le chemin retour. Rémi a un joli rhume et moi un petit mal de tête qui ne demande qu’à se propager. Je valide sans exagération, le vent peut rendre fou !
Avant de regagner la Calandria, nous faisons un stop à Puerto Piramidès. Petit village pêcheur, les guides y indiquent qu’ici peu d’âmes et d’animations sont présentes. FAUX ! J’adore le lieu, simple et un peu hippie. Cela change de Puerto Madryn, ses chaines de commerces et blocs de béton. Quel dommage de ne pas l’avoir connu plus tôt !
Nous voici de retour à la casa, fatigués, un peu plumés et je dirais même déçus de tout ce brouhaha fait autour de la péninsule. Ce n’est pas grave, nous aurons pris l’air …

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