Le big trip de Brolito & Ramutxo

Nous voici enfin arrivés à Banos connue pour ses thermes d’eau chaude et ses activités extrêmes (rafting, tyrolienne, mountain bike …). Nous arrivons de nuit et cela est toujours particulier car l’énergie d’une ville est toujours différente une fois le soleil parti. Nous prenons possession de notre petite chambre sympa et partons diner au végétarien du coin. Tous les restaurants sont vides, les rues pas très fréquentées mais une fois devant le restaurant en question la configuration change. Il est bondé de monde, de Gringos, d’Asiatiques et autres avec un bronzage plutôt montagne (trace des lunettes, nez qui pèle etc.). Un bon repas ingurgité (nous faisons attention à notre ligne en prévision du retour et des orgies de nourritures tant attendues) et au lit.
Le lendemain, nous louons des vélos pour partir faire « la ruta de las cascadas ». Ce sont 20kms de descente à travers une dense forêt où de nombreuses cascades ponctuent le trajet. Nous nous arrêterons aux pieds de quatre cascades. Petit « hic » il faut payer à chaque fois un dollar et cela me rend folle car quand il n’y a aucuns aménagements de faits ni quoique ce soit pourquoi payer sans cesse ? Bref,

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Baños, sports extrêmes ?

January 23, 2018

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Baños, Equateur

Nous voici enfin arrivés à Banos connue pour ses thermes d’eau chaude et ses activités extrêmes (rafting, tyrolienne, mountain bike …). Nous arrivons de nuit et cela est toujours particulier car l’énergie d’une ville est toujours différente une fois le soleil parti. Nous prenons possession de notre petite chambre sympa et partons diner au végétarien du coin. Tous les restaurants sont vides, les rues pas très fréquentées mais une fois devant le restaurant en question la configuration change. Il est bondé de monde, de Gringos, d’Asiatiques et autres avec un bronzage plutôt montagne (trace des lunettes, nez qui pèle etc.). Un bon repas ingurgité (nous faisons attention à notre ligne en prévision du retour et des orgies de nourritures tant attendues) et au lit.
Le lendemain, nous louons des vélos pour partir faire « la ruta de las cascadas ». Ce sont 20kms de descente à travers une dense forêt où de nombreuses cascades ponctuent le trajet. Nous nous arrêterons aux pieds de quatre cascades. Petit « hic » il faut payer à chaque fois un dollar et cela me rend folle car quand il n’y a aucuns aménagements de faits ni quoique ce soit pourquoi payer sans cesse ? Bref,

cela va de la cascade de 30 mètres de haut sympathique à une montagne dégoulinante de 80 mètres de haut au milieu de la roche. Nous roulons soit sur la route avec les camions soit sur des déviations le long d’un canyon. La balade est belle et nous avons la possibilité sur le chemin de nous arrêter pour pratiquer de nombreuses activités à travers le canyon (tyrolienne, pont suspendu etc.) mais nous sommes entrés en phase drastique d’économies, nous nous contentons de regarder les autres touristes. Une fois arrivés à la dernière, le clou du spectacle ! Une magnifique chute d’eau puissante, un pont suspendu nous sommes comme des gamins. L’air est frais et le soleil fait son apparition de temps à autres, le climat idéal. Le retour se fait en camion, les vélos chargés d’en un et nous chargés à l’arrière comme du bétail dans l’autre. C’est rigolo et cela nous économise les 20 kms de montée pour la modique somme de 2 dollars.
Une fois arrivés à l’hôtel, le soleil bat son plein, il est 15 heures. Nous décidons de partir visiter « La Casa del Arbol » située sur les hauteurs de la ville. En effet, Banos se situe dans une cuvette tout verte, entourée de cascades et d’oiseaux, le décor est magnifique quand on s’y ballade. Le chico de l’hôtel nous réserve deux places dans un camion que l’on nomme « chiva » ici. C’est un camion avec les parois ouvertes, recouverts de tags et de néons de discothèque, doté de deux énormes baffles où du reggaeton sonne en permanence (génial, génial, tout ce que l’on déteste). Nous partons avec un groupe de 25 personnes qui ont l’air aussi contents que nous d’être là, je crois que l’on s’est tous fait avoir. Nous commençons à grimper dans les hauteurs car la brume arrive sans prévenir. Nous marquons un arrêt, dont nous n’avions pas connaissance, au bord de deux balançoires géantes (50m et 40m de haut). L’activité coûte 15 dollars par personne (donc hors budget pour nous) pour se balancer sur les hauteurs de la ville. Les couples qui s’y tentent hurlent de peur. Le bémol c’est que nous devons attendre que tous les volontaires passent sur la balançoire avant de repartir. G.E.N.I.A.L. La pluie tombe, la brume cache la vue et il fait un froid de canard. Après 1h30 à se geler nous repartons accompagnés de « Despacito » qui va bientôt nous transpercer les oreilles. Nous finissons par arriver à « la Casa del Arbol » congelés et trempés (eh oui il n’y a pas de parois dans ce fameux Chiva). Cet endroit est réputé pour sa maison en bois construite dans un arbre et qui offre une vue vertigineuse sur la vallée. Seulement, oups, nous n’y voyons absolument rien. Après avoir patientés dans le restaurant collés à la chemine que le groupe arrive, direction l’hôtel. Bien trempés et fatigués nous tombons comme des souches après avoir manger notre énième ananas dans la chambre.
Le lendemain, nous sommes décidés à profiter des eaux thermales du coin. On nous explique que dans le centre-ville il y a deux thermes et une dernière excentrée, à 2 kilomètres où il y a moins de monde. Nous filons en bus vers la dernière et une fois arrivés, la grosse blague ! Des travailleurs aux marteaux-piqueurs sont postés entre les bassins, en plein travail. Les bassins sont des mini piscines très peu attrayantes. Bref, on passe notre tour, nous préférons dépenser les 3 dollars de l’entrée dans un bon jus de fruits et une gourmandise. Nous passerons la journée dans un café du coin style Starbucks, notre bus du soir ne part qu’à 23h00 en direction

d’Atacames sur la côte pacifique. Rémi souhaite retrouver la plage au plus vite pour profiter des 3 dernières semaines. Quant à moi cela m’est égal, j’essai au maximum de mesurer la situation paradisiaque dans laquelle nous sommes depuis 5 mois pour de rien regretter au retour.

Notre bus arrive à 0h30, nous avons de la chance un bel alcoolique nous a tenu la jambe pendant les 1h30 de retard. Une fois que nous prenons plage, un petit check entre nous, c’est la dernière fois que nous prenons un bus de nuit de notre voyage (nous sommes au total à plus de 13 jours de bus sur 5 mois). Cependant, ce que nous ne savions pas c’est que le dernier serait le pire ! Une nuit sans dormir, bousculés entre les dos d’âne, les virages pris à toute vitesse et les sièges qui ne s’inclinent pas du tout. On dit souvent « le meilleur pour la fin » non ?

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