Le big trip de Brolito & Ramutxo

Une fois arrivés à Ica, nous prenons un taxi direction Huacachina. Huacachina est une oasis située en plein milieu de vastes dunes de sables et célèbre pour ces tours en buggys. Une fois nos trois sacs à dos ficelés sur le toit de ce micro taxi, nous partons à toute vitesse vers cet endroit surprenant.
Quinze minutes plus tard, nous arrivons entre les dunes de sables. Le décor est assez irréel et la journée n’en est encore qu’à sa moitié que nous avons déjà vu mille choses. Les gros buggys tous droits sortis du film Madmax se suivent sur la route. Nous apercevons la petite oasis en fond. Nous déposons nos affaires dans un petit hôtel mignon équipé d’une piscine qui ne sera pas de refus à la vue de la chaleur. Vite une bière fraiche, elle est bien méritée celle-ci ! Nous nous rendons vers le point d’eau pour déjeuner. Il est vrai que cela surprend de trouver ce décor là mais je m’attendais à un endroit un peu plus enchanteur. L’eau est assez trouble, nous apprenons plus tard que les entreprises environnantes ont quasiment asséché l’oasis de ce fait l’eau est amenée par une source artificielle (quel dommage !). Et il y a toujours cette multitude de papiers et de plastiques déposés par-ci par-là. Je pense que l’Amérique latine a un ENORME travail de prise de conscience de l’environnement et de son respect. Elle détient une flore incroyable cependant ses habitants, dans la grande majorité, n’y font pas du tout attention.
Cet après-midi se sera repose dans les hamacs de l’hôtel. Nous en profitons pour papoter et se faire un petit apéritif en fin de journée. Ce soir ce sera restaurant végétarien, merci les garçons ! J’en ai trouvé un bon selon les critiques du web. Bip ! Erreur … Le repas est bon mais l’attente interminable. De plus je me faisais une joie de manger un bon dessert mais au moment de passer commande, nous apprenons que la cuisine est fermée (il est 10 heures). C’est sympa d’avertir ! Nous nous rabattons dans un bar pour manger un brownie plus que douteux.
Le lendemain nous avalons un petit-déjeuner dans un café du coin après une chaude nuit accompagnée de moustiques (Lionel est notre pare-moustiques, cool pour nous moins pour lui). Ce matin se sera direction le vignoble du coin. Après 20 minutes de taxis, nous voilà au « Catador » au milieu des champs. Ici on fabrique du Pisco (alcool local à base de raisins, type liqueur) mais aussi du vin. Voyons voir … Après une visite express des presses et tonneaux (ici ils ne sont pas en bois mais en terre et paille), nous voici assis à la dégustation sous 35 degrés. Premièrement les vins, mise à part un rosé licoreux le reste est vraiment moyen et assez artificiels en

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Oasis is good

January 08, 2018

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Huacachina, Pérou

Une fois arrivés à Ica, nous prenons un taxi direction Huacachina. Huacachina est une oasis située en plein milieu de vastes dunes de sables et célèbre pour ces tours en buggys. Une fois nos trois sacs à dos ficelés sur le toit de ce micro taxi, nous partons à toute vitesse vers cet endroit surprenant.
Quinze minutes plus tard, nous arrivons entre les dunes de sables. Le décor est assez irréel et la journée n’en est encore qu’à sa moitié que nous avons déjà vu mille choses. Les gros buggys tous droits sortis du film Madmax se suivent sur la route. Nous apercevons la petite oasis en fond. Nous déposons nos affaires dans un petit hôtel mignon équipé d’une piscine qui ne sera pas de refus à la vue de la chaleur. Vite une bière fraiche, elle est bien méritée celle-ci ! Nous nous rendons vers le point d’eau pour déjeuner. Il est vrai que cela surprend de trouver ce décor là mais je m’attendais à un endroit un peu plus enchanteur. L’eau est assez trouble, nous apprenons plus tard que les entreprises environnantes ont quasiment asséché l’oasis de ce fait l’eau est amenée par une source artificielle (quel dommage !). Et il y a toujours cette multitude de papiers et de plastiques déposés par-ci par-là. Je pense que l’Amérique latine a un ENORME travail de prise de conscience de l’environnement et de son respect. Elle détient une flore incroyable cependant ses habitants, dans la grande majorité, n’y font pas du tout attention.
Cet après-midi se sera repose dans les hamacs de l’hôtel. Nous en profitons pour papoter et se faire un petit apéritif en fin de journée. Ce soir ce sera restaurant végétarien, merci les garçons ! J’en ai trouvé un bon selon les critiques du web. Bip ! Erreur … Le repas est bon mais l’attente interminable. De plus je me faisais une joie de manger un bon dessert mais au moment de passer commande, nous apprenons que la cuisine est fermée (il est 10 heures). C’est sympa d’avertir ! Nous nous rabattons dans un bar pour manger un brownie plus que douteux.
Le lendemain nous avalons un petit-déjeuner dans un café du coin après une chaude nuit accompagnée de moustiques (Lionel est notre pare-moustiques, cool pour nous moins pour lui). Ce matin se sera direction le vignoble du coin. Après 20 minutes de taxis, nous voilà au « Catador » au milieu des champs. Ici on fabrique du Pisco (alcool local à base de raisins, type liqueur) mais aussi du vin. Voyons voir … Après une visite express des presses et tonneaux (ici ils ne sont pas en bois mais en terre et paille), nous voici assis à la dégustation sous 35 degrés. Premièrement les vins, mise à part un rosé licoreux le reste est vraiment moyen et assez artificiels en

bouche. D’autant plus que les explications de la jeune femme laissent à désirer, nous n’en apprenons pas bien plus que ce que nous pouvons deviner. Puis place au pisco, cet alcool à 45 degrés qui m’arrache la bouche et la gorge. Les garçons ne se font pas prier, je passe mon tour sur le dernier verre. Il commence à faire faim. Nous allons prendre place au restaurant de la bodega quand notre chauffeur de taxi nous propose de nous emmener à 5 minutes de là où le report qualité-prix est plus intéressant selon lui. Nous lui faisons confiance.
Il est vrai que l’endroit est sympa au milieu des ceps de vignes et des palmiers. Ce midi nous nous essayons à la cuisine locale. En effet, le Pérou est assez réputé pour sa gastronomie et pour une fois que nous sommes dans un « bon » restaurant, je prends un plat à base de haricots, tomates, pommes de terre et morceaux de bœufs confits. Par trop mal mas très copieux, j’en ai pour la journée.
De retour à Huacachina, nous nous reposons une heure à l’hôtel le temps de digérer puis direction le buggy. Nous voici tous les trois attachés dans le buggy le moins sympa de tous. En tant que bons râleurs, nous voilà entrain de critiquer le conducteur qui semble y aller pépère. Nous suivons une dizaine de véhicules afin de nous enfoncer dans les dunes. Effectivement, nous ne nous sommes pas trompés, le tour est tranquille, trop tranquille à notre goût. Une fois en haut de ces monticules de petits grains, nous sortons les planches de snow en piteux états. Nous sommes une quarantaine à vouloir dévaler les pentes façonnées par le vent. Autre déception, il est interdit de se tenir debout, les descentes se font à plat ventre. Premier essai, pas trop de sensations, c’est sympa mais pas fou. La seconde descente semble plus abrupte mais finalement la vitesse ne se fait pas sentir, les planches étant très abimées. Une troisième glissade et le tour est joué. Nous faisons une petite pause en hauteur de la lagune afin de voir le coucher de soleil. Le vent souffle très fort, j’en ai plein les yeux, la bouche, le nez, les oreilles, la brassière et j’en passe.
Ce soir ce sera diner à l’hôtel à base de fruits, j’en ai marre de manger dehors. Une bonne nuit de sommeil ne nous fera pas de mal. Le lendemain c’est farniente jusqu’à 15h30 pour notre départ vers la Huaraz et sa cordillère blanche. Nous voici tous les trois les pieds en éventails au bord de la piscine. Lionel se fait pote avec deux Péruviens qui ont bien commencé l’apéritif. Peut-être un peu trop … Du coup il suit le rythme. En soit cela ne pose pas de problème sauf quand au moment de partir déjeuner, il tarde, tarde et tarde. La moutarde me monte au nez j’attends (encore et toujours) dehors. Il arrive, éméché en me faisant des reproches. La voix s’élève un peu puis finit par se calmer. Il faut bien que cela explose de temps en temps, nous ne nous connaissons pas et Rémi et moi avons notre rythme de voyage depuis plus de trois mois. Bref, pas de rancunes de toute façon en étant en voyage il n’y a pas la place pour cela.

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