Le big trip de Brolito & Ramutxo

Nous voilà dans ce petit bateau gavé de monde et contents. Nous avançons à un petit rythme de croisière mais au moment de faire mes calcules argent/dépenses je me rends compte que nous n’avons clairement pas assez d’argent pour tenir deux jours sur l’ile ! L’hostel est terriblement cher en raison de la date et nous avons flambé la veille, oups. Une fois déchargés sur l’ile la seule solution et d’aller faire du change avec les quelques euros que Lionel a en sa possession (heureusement !). Le taux de change est prohibitif mais bon, nous n’avons pas le choix.
Nous partons en direction de notre hostel situé en haut de l’ile. En effet, cette ile affiche un dénivelé très important et nous sommes toujours à 3800 mètres. Je pense que la montée a été une des épreuves physiques les plus difficiles du voyage. Je n’ai presque pas d’air, mon sac est lourd (heureusement que nous l’avons vidé à San Gil), les marches sont en pierre donc très irrégulières et il fait chaud. Nous sommes obligés de faire des pauses durant la montée qui durera finalement 25 minutes maximum, mais quel effort ! Une fois en haut une adorable jeune femme nous reçoit mais impossible de lui parler, je n’ai plus de souffle et mes poumons me font mal. Il faut vraiment y être né pour ne rien sentir. Le sac à dos déposé le spectacle commence ! Une vue à 180 degrés sur le lac Titicaca nous laisse bouche bée. C’est incroyable et extraordinaire de finir cette riche année dans cet endroit en connexion avec les éléments.
Petites bières sur la terrasse ensoleillée et discussion de tout et de rien. Le soleil tape de plus en plus, j’ai d’ailleurs lu sur les guides qu’ici il faut vraiment se protéger du soleil et dans mes souvenirs j’avais pris quelques couleurs lors de mon passage. Cela ne loupe pas, Lionel qui arrive de l’hiver français commence à rougir, quant à moi je commence à ne plus supporter le soleil (chose rare). Nous décidons de partir en balade pour découvrir des ruines un peu plus en hauteur.
Le chemin est magnifique, nous longeons les terrasses de plantations et toujours cette vue sur le lac. Arrivés en haut non sans manque d’air, petites séances photos et petit crok. Nous commençons bien la soirée ?? Une fois arrivés à l’hôtel, nous constatons les dégâts. Lionel est littéralement brulé, Rémi a un petit coup de soleil et moi une belle marque rouge sur la poitrine. Pourtant nous avions mis de l’indice 50 mais je pense que les protections locales ne sont pas très efficaces. Le soleil m’a tapé sur la tête, je vais faire la sieste. Une heure plus tard, les garçons sont toujours entrain de boire des coups, le soleil commence à se coucher et une petite migraine

mgxcabrol

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16 Apr 2020

Finir l'année en beauté

January 15, 2018

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Isla del sol, Bolivie

Nous voilà dans ce petit bateau gavé de monde et contents. Nous avançons à un petit rythme de croisière mais au moment de faire mes calcules argent/dépenses je me rends compte que nous n’avons clairement pas assez d’argent pour tenir deux jours sur l’ile ! L’hostel est terriblement cher en raison de la date et nous avons flambé la veille, oups. Une fois déchargés sur l’ile la seule solution et d’aller faire du change avec les quelques euros que Lionel a en sa possession (heureusement !). Le taux de change est prohibitif mais bon, nous n’avons pas le choix.
Nous partons en direction de notre hostel situé en haut de l’ile. En effet, cette ile affiche un dénivelé très important et nous sommes toujours à 3800 mètres. Je pense que la montée a été une des épreuves physiques les plus difficiles du voyage. Je n’ai presque pas d’air, mon sac est lourd (heureusement que nous l’avons vidé à San Gil), les marches sont en pierre donc très irrégulières et il fait chaud. Nous sommes obligés de faire des pauses durant la montée qui durera finalement 25 minutes maximum, mais quel effort ! Une fois en haut une adorable jeune femme nous reçoit mais impossible de lui parler, je n’ai plus de souffle et mes poumons me font mal. Il faut vraiment y être né pour ne rien sentir. Le sac à dos déposé le spectacle commence ! Une vue à 180 degrés sur le lac Titicaca nous laisse bouche bée. C’est incroyable et extraordinaire de finir cette riche année dans cet endroit en connexion avec les éléments.
Petites bières sur la terrasse ensoleillée et discussion de tout et de rien. Le soleil tape de plus en plus, j’ai d’ailleurs lu sur les guides qu’ici il faut vraiment se protéger du soleil et dans mes souvenirs j’avais pris quelques couleurs lors de mon passage. Cela ne loupe pas, Lionel qui arrive de l’hiver français commence à rougir, quant à moi je commence à ne plus supporter le soleil (chose rare). Nous décidons de partir en balade pour découvrir des ruines un peu plus en hauteur.
Le chemin est magnifique, nous longeons les terrasses de plantations et toujours cette vue sur le lac. Arrivés en haut non sans manque d’air, petites séances photos et petit crok. Nous commençons bien la soirée ?? Une fois arrivés à l’hôtel, nous constatons les dégâts. Lionel est littéralement brulé, Rémi a un petit coup de soleil et moi une belle marque rouge sur la poitrine. Pourtant nous avions mis de l’indice 50 mais je pense que les protections locales ne sont pas très efficaces. Le soleil m’a tapé sur la tête, je vais faire la sieste. Une heure plus tard, les garçons sont toujours entrain de boire des coups, le soleil commence à se coucher et une petite migraine

commence à pointer le bout de son nez (sympa le réveillon de l’an !). La fatigue commence à nous tomber dessus, le rythme ne s’est pas arrêté depuis notre départ de la Colombie. Nous partons nous installer comme des rois dans notre lit pour regarder un petit film et nous reposer. Il est 20h30 il faut que l’on se motive à aller diner. Dans l’après-midi on nous avez parlé d’une fête sur la place du village le soir mais cela n’est plus d’actualité, nous sommes tous les trois K.O., le soleil a vraiment été trop fort. Direction le premier restaurant que l’on trouve et rien de plus. Très bonne pioche, il y a 2 clients nous sommes quasiment dans la maison des propriétaires. Un beau couple de Boliviens âgés se démènent pour nous servir, cela en devient touchant et nous faisons abstraction de la décoration, du froid et de la lenteur du service. Au menu : soupe de quinoa au curry, omelettes légumes et banane pour la modique somme de 4,50 euros ! Qui dit mieux ?! Un vrai régal, une cuisine de maman et la gentillesse de son mari. Il est 22 heures et nous sommes de retour à notre chambre, nous discutons un peu et minuit arrive vite. Cela commence avec un bruit de pétard, nous sortons de la chambre malgré le froid de l’altitude. C’est à ce moment là que commence le spectacle, les feux d’artifices, les pétards, la musique

tout devient illuminé. Nous sommes comme des gamins devant une attraction. D’ailleurs je suis étonnement surprise de la durée du feu, plus de 30 minutes. Nous nous souhaitons rapidement la nouvelle année, je n’aime pas trop en faire des tonnes, pour moi c’est plutôt un soir comme un autre. Nous ne tardons pas à nous coucher, la fatigue est toujours là.
Le lendemain après un superbe petit-déjeuner en terrasse avec vue, nous partons vers le mirador de l’ile. Trente minutes plus tard, nous voici au point nommé. Nous bénéficions d’une vue à 360 degrés sur le lac et les environs. C’est tout simplement époustouflant, quelle belle façon de commencer l’année, nous nous en souviendrons. Plus tard dans l’après-midi nous reprenons le bateau pour regagner Copacabana. Nous partons en bus le soir-même pour Cusco au Pérou.
Une fois arrivés sur terre, nous allons faire quelques courses pour notre diner dans le bus. Nous dépensons nos derniers pesos boliviens et il ne nous en reste vraiment pas beaucoup. Nous sommes même limite sur les quantités de nourriture mais tant pis, je ne veux pas retirer de l’argent à nouveau avec les commissions énormes appliquées. Juste avant de monter dans le bus, nous décidons de fumer notre dernier crok car interdiction de passer une frontière avec une substance illégale. Quelle bonne idée nous avons eu là. Lionel est en bad, Rémi est à deux de tension et tout devient compliqué ou drôle. Encore une bonne anecdote à raconter. D’autant plus que nous apprenons que le passage de frontière est 15 minutes plus tard. Ah ah ah ! Nous voici donc au poste de contrôle bolivien totalement à l’ouest et morts de rire. La file d’attente est interminable et il fait froid. Une fois la sortie du pays validée, nous marchons 700 mètres pour rejoindre le côté péruvien. C’est un moment agréable où je prends conscience du bonheur qu’apporte le voyage. Je n’ai absolument aucune préoccupation autres que de savoir ce que je fais le lendemain depuis plus de quatre mois. Voilà le sentiment de liberté que je suis venue chercher.
Nous remontons dans le bus pour 10 heures de trajet et une bonne nuit de sommeil. C’est la première pour Lionel, c’est toujours rigolo de voir les premières impressions de la famille et des copains qui voyagent avec nous.

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